samedi 27 décembre 2008

Ascendance de Marie Laplace

Les ascendants de Marie Laplace présentés dans cet article :

Marie Laplace (1866-1946)
Antoine Laplace (1842-1871), cultivateur
Mary Laplace (1816-1896), cultivateur
Guillaume Laplace (1781-1850), cultivateur, meunier, propriétaire
Simon Laplace (v.1732-1781), propriétaire
Louis Laplace (v.1696-1766), laboureur, propriétaire
Jean-Louis Laplace (1660-1744), praticien, huissier
Claude Laplace (?-?)



Marie Laplace
est née le 6 septembre 1866 au village Baudecroux à Arronnes. Elle est la fille d’Antoine Laplace et Rosalie Sigot. Jusqu’à son mariage, elle est domestique. À 19 ans, elle épouse un cultivateur de Busset, Claude Roudier. Les époux s’installent au village de Piégut (Busset) où ils ont six enfants de 1886 à 1902. Par la suite, ils quittent Busset pour Mariol.
Elle est décédée à Mariol le 24 juillet 1946, à l’âge de 79 ans.


Photo : Marie Laplace

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Antoine Laplace est né le 29 janvier 1842 au Crozet à La Chapelle. A 22 ans, il épouse Rosalie Sigot, la fille d'un métayer du village Chervais (Molles), où il est domestique de ferme.
Ensemble, ils s'installent comme cultivateurs au village Baudecroux (Arronnes) où naissent leurs trois premiers enfants. Vers 1870, ils déménagent pour le village Doyat (Arronnes) où naît leur dernière fille. 
Il est décédé au village Doyat le 13 avril 1871, à l’âge de seulement 29 ans.


Arbre : les enfants d'Antoine Laplace (1842-1871) et de Rosalie Sigaud.
L'une des trois filles d'Antoine Laplace s'est mariée à Marseille en 1900 avec Antoine Caillol. Le marié était originaire de cette ville. En 1900, il demeurait au n°28 boulevard de la paix, près du Vieux Port, où il exerçait la profession de cocher.
On a retrouvé aucun acte concernant Marie Laplace, la dernière fille d'Antoine et Rosalie. 

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Mary Laplace est né le 13 février 1816 au village Coulaud à Arronnes. Le 15 février 1841, il épouse Margueritte Laurent, la fille d’un cultivateur de La Chapelle. Ils s'installent alors comme cultivateurs au village du Crozet situé La Chapelle ; c'est ici que naissent leurs quatre enfants.
Après 1850, ils quittent La Chapelle pour la commune d'Arronnes où ils vivent à Baudecroux, au grand Cossange, puis au moulin Chaunier. Après le décès de Marguerite en 1878, il semble s'être installé à Coulaud, son village natal où vivaient aussi à cette époque sa fille Marie et son gendre Jean Sigot.
Il est décédé à Coulaud le 6 décembre 1896, à l'âge de 80 ans.


Arbre : les enfants de Mary Laplace et Marguerite Laurent

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Guillaume Laplace est né le 20 août 1781 au village du Faure à Arronnes (1). Il est le fils de Simon Laplace et de Marie Quincandon. A 20 ans, il épouse Jeanne Bigay avec laquelle il s'installe comme cultivateur au village des Foucauds à Busset. Après un passage au village des Corres (Busset), ils s'installent comme meuniers au moulin Tachon (La Chapelle) dans la vallée du Sichon. Vers 1810, ils deviennent propriétaires au village Coulaud à Arronnes. Jeanne y met au monde son dixième et dernier enfant en 1830, à l'âge de 46 ans. Beaucoup de leurs enfants sont ensuite restés à Coulaud comme cultivateurs.
Guillaume y est décédé le 18 mars 1850, à l'âge de 68 ans.

(1) L'acte de naissance de la série communale a été ajouté à la fin de l'année 1781 en l'an neuf de la République. Il ne figure pas du tout sur les registres du greffe. Il existe par contre un acte de naissance au nom de Guillaume Laplace pour l'année 1777 (et cet acte n'est associé à aucun acte de mariage ou de décès connus par la suite). Les actes de naissance de 1777 et de 1781 pourraient donc correspondre à la même personne. 


Arbre : les enfants de Guillaume Laplace et Jeanne Bigay.

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Simon Laplace est né vers 1732 vraisemblablement au village du Faure à Arronnes. Il est le fils de Louis Laplace et d'Antoinette Gay. Il a un peu plus de 30 ans lorsqu'il épouse Marie Quincandon, avec laquelle il s'installe au village du Faure où il est propriétaire. La famille ne semble pas avoir changé de lieu d'habitation par la suite. Simon et Marie ont eu six ou sept enfants entre 1764 et 1781 (1).
Il est décédé au Faure le 14 mars 1781, à l'âge d'environ 49 ans.  

(1) Voir arbre ci dessous et la note (1) du texte sur Guillaume Laplace. Les deux Guillaume Laplace pourraient n'être qu'une seule personne. 


Arbre : les enfants de Simon Laplace et Marie Quincandon.

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 Louis Laplace est né vers 1696 à Arronnes. Il est le fils de Jean-Louis Laplace et de Marie Guerrier. A l'âge d'environ 25 ans, il épouse Antoinette Gay, la fille d'un laboureur de Saint-Clément. Les mariés s'installent au Faure comme laboureurs propriétaires. Il y ont au moins quatre enfants entre 1721 et 1737. 
Il est probablement décédé le 11 décembre 1766 au Faure à Arronnes. 


Arbre : les enfants de Louis Laplace et Antoinette Gay.

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Jean-Louis Laplace est né le 13 juillet 1660 à Arronnes (1). Il est le fils de Claude Laplace et d'Agathe Mazelier. A l'âge de 20 ans, il épouse Michelle Corre avec laquelle il s'installe à Arronnes. Le couple a au moins un enfant avant le décès de Michelle en 1690. Deux ans plus tard, à 31 ans, il épouse en seconde noce Marie Guerrier. Ils ont ensemble au moins cinq autres enfants. Sur un contrat passé avec son premier fils en 1704, il est désigné comme "praticien" (1). Sur son acte de décès, la profession mentionnée est celle d'huissier.
Il est décédé au Faure (Arronnes) le 27 mars 1744, à l'âge de 83 ans.

(1) CONTAL S., "Tribune des adhérents", Allier Généalogie, n°102, p. 87. 




Arbre : les enfants de Jean-Louis Laplace.


Ascendance d'Anne Duzelier

Anne Duzelier est née vers 1752, vraisemblablement sur la paroisse de Saint-Victor-la-Loubière. Elle résidait en tous les cas dans le hameau du Chataignier, dans cette paroisse, lorsqu’elle a épousé Gabriel Roddier, à l’âge d’environ 30 ans. Les époux se sont installés comme cultivateurs à Paslières. Pour l’instant, seul un acte de naissance corespondant à ce couple a pu être retrouvé.
Anne est décédée le 20 novembre 1805, un an après son mari, en laissant au moins un enfant orphelin

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Pierre Duzelier a vécu dans le milieu du XVIIIe siècle dans les environs de Saint-Victor-la-Loubière avec son épouse Jeanne Daugheas.


Arbre : les enfants de Pierre Duzelier et Jeanne Daugheas.


Carte : la commune de Paslières (Puy-de-Dôme) est située sur les premiers contreforts de la Montagne Thiernoise dans les Monts du Forez. La carte montre la situation des hameaux dispersés sur ce territoire de moyenne montagne.
Le village des Blanchers : Situé sur les premiers contreforts de la montagne qui s'élève à l'est de la vallée de l'Allier, c'est le village où vivait Gabriel Roddier avant son mariage et peut-être celui où il s'est installé pendant quelques années avec sa femme Anne Duzelier.
Le village du Châtaignier : Situé sur l'ancienne paroisse de Saint-Victor-la-Loubière (fusionée avec celle de Montvianeix en 1794), le hameau domine la vallée de la Credogne. Anne Duzelier y était domestique jusqu'à son mariage en 1782.

Ascendance de Bonnette Devaux

Bonnette Devaux est née le 3 septembre 1753 à Busset. Elle est la fille de Claude Devaux et de Marie Pacaud. En 1781, elle a épousé François Battier. Les époux se sont installés comme cultivateurs à Busset (le lieu exact n’est pas connu pour les premières années. Selon l’acte de mariage de leur fille Louise, ils résidaient aux Foucauds en 1813). Ils ont eu au moins six enfants entre 1782 et 1797.

Claude Devaux est le fils de Toussaint Devaux et de Bonnette Petitpied. Il est né vraisemblablement avant 1730 à Busset ou dans une commune des environs. Il a épousé Marie Pacaud à Arronnes en 1751. Le couple a eu au moins deux enfants : Bonnette (°1753) et Simon (°1755).

Toussaint Devaux a vécu à Busset avec son épouse Bonette Petitpied. On ne connaît que la date de son décès, le 2 novembre 1770.


Arbre : les enfants de Toussaint Devaux et Bonnette Petitpied. (pour continuer à descendre cet arbre, voir l'article intitulé "ascendance de Louise Battier"

vendredi 26 décembre 2008

Ascendance de Marie Laurut

Les ascendants de Marie Laurut présentés dans cet article : 

Marie Laurut (1834-après 1902)
Denis Laurut (1790-1867), cultivateur et Marianne Laurut (1795-1865)
Denis Laurut (1747-1825), cultivateur
Georges Laurut (v.1719-1785), métayer

Marie Laurut est née le 28 juin 1834 au village des Bisais à Busset. Elle est la fille de Denis Laurut et de Louise Battier. Le 18 septembre 1855, elle épouse Claude Roudier (son cousin germain) à Busset. Les époux s'installent au village des Gays, puis, à celui de Piégut. Ils ont onze enfants entre 1858 et 1877.
Elle est probablement décédée à Piégut, où elle assiste encore en 1902 au mariage de son fils Joseph. 


 Arbre : les enfants de Marie Laurut et Claude Roudier .

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Denis Laurut est né le 2 juin 1790 au villages des Corres à Busset. Il est le fils de Denis Laurut et de Marie Sigot. A 23 ans, il se marie avec Louise Battier originaire comme lui de Busset. Les époux s'installent comme cultivateurs, dans un premier temps au village des Foucauds. Ils sont désignés comme journaliers ou métayers, ce qui explique les nombreux déménagements par la suite : aux Rouchons, aux Bisais puis, après la naissance de leurs derniers enfants, aux Gays, aux Brégères (1) et enfin à Piégut où ils avaient rejoint au moins un de leurs fils (Jean).
Il est décédé à Piégut le 8 mars 1867, à l'âge de 76 ans.

(1) Voir les actes de mariage de Françoise Laurut et celui de Jean Laurut



Arbre : les enfants de Denis Laurut et Louise Battier
La date de naissance figurant sur l'acte de mariage de Jean Laurut (° 1831) semble fausse. On semble pouvoir remplacer cette date (25 mars 1832), pour laquelle il n'existe aucune naissance au nom de Jean Laurut sur le registre des naissances, par celle figurant sur cet arbre.


Marianne Laurut (soeur de Denis) est née le 24 février 1795 au village des Lauruts à Busset. Elle est la fille de Denis Laurut et de Marie Sigot. Elle grandit probablement aux Corres avec le reste de sa famille. A 36 ans, elle est domestique aux Dachers de la Croix (Busset) et ne semble pas avoir été encore mariée lorsqu'elle épouse Jean Roudier, un cultivateur originaire de Paslières qui venait de perdre sa première épouse. Les mariés s'installent aux Rémondins (Abrest) où naissent leurs deux enfants, puis à  Pont Barraux (Saint-Yorre) et Chamoiroux (Busset). Après le décès de Jean, elle quitte Chamoiroux pour un lieu inconnu puis est prise "en pension" chez son fils Claude aux Gays (1) dans la seconde moitié des années 1850.
Elle est décédée à l'hospice civil de Vichy le 8 mars 1865, à l'âge de 70 ans.




Arbre : les enfants de Marianne Laurut et Jean Roudier

(1) recenssement Busset, 1861

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Denis Laurut est né le 11 novembre 1752 au domaine du Pavillon à Molles. Il est le fils de Georges Laurut et de Louise Satrin. A 20 ans, il épouse en première noce Claudine Gironde avec laquelle il s'installe aux Morands à Busset. Claudine décède un mois après la naissance de leur premier enfant et il se remarie très vite avec Marie Sigot, la fille d’un cultivateur d’Arronnes. Après quelques années passées aux villages des Morands et aux Liages, ils s'installent plus durablement comme métayers aux Corres, sur la même commune de Bussset. Entre 1777 et 1795, ils ont sept enfants.
Il est décédé au village des Corres le 14 octobre 1825, à l’âge de 72 ans.


Arbre : les enfants de Denis Laurut .
Une fille de Denis (°1790) et un fils de Marianne (°1795) se sont mariés à Busset en  1855 (voir ci-dessus, implexe).

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Georges Laurut est né vers 1719. Il est le fils de Georges Laurut et de Bonnette Riboulain. Vers l'âge de 23 ans, il épouse Louise Satrin avec laquelle il s'installe comme métayer à Molles, dans un premier temps au Chervais, puis au domaine du Pavillon. Ils ont ensemble sept enfants, mais les deux derniers ne survivent pas au décès de Louise qui survient lors de l'hiver 1758. Georges épouse en seconde noce Claudine Dot avec laquelle il déménage pour le domaine des Bardets sur la paroisse de Cusset. Il semble qu'ils n'aient eu qu'un enfant. Claudine décède à son tour quelques mois après cette naissance.
A 47 ans, il se marie une troisième fois lors d'une double cérémonie au cours de laquelle son fils Antoine épouse la fille âgée de quinze ans de sa propre nouvelle femme, Marie Goutorbe, elle aussi veuve depuis le décès de son mari Jean Gironde. Une autre fille de Marie Goutorbe se marie avec un autre de ses fils, Denis, quelques années plus tard (voir ci-dessus). Il semble avoir fini sa vie en tant que métayer, en compagnie de ses deux fils, au village des Corres à Busset.
Il y est décédé à l'âge d'environ 66 ans le 21 mars 1785. 

mardi 23 décembre 2008

La commune de Busset

La commune de Busset, située à quelques kilomètres de Vichy, possède de nombreux écarts dont certains sont de véritables villages qui témoignent de l'importance de la mise en valeur agricole aux siècles passés.
A la fin du XVIIIe siècle, la commune comptait près de 1500 habitants. Entre 1830 et 1900, ce chiffre n'est jamais tombé en dessous de 1700. Ensuite a commencé le déclin, jusqu'à aujourd'hui où la population semble stabilisée autour de 900 habitants.

La baisse du nombre des personnes vivant de l'agriculture s'est accompagnée dans certains hameaux, d'un changement spectaculaire du paysage et de la vocation des sols (voir l'exemple de Piégut, ci-dessous).




Photo : Piégut, vue d'ensemble (octobre 2008)


Photo : Vue de la plaine de l'Allier depuis le village de Piégut. A l'arrière plan se dessine la chaîne des Puys. (2008)


Photo : Cette maison située à la sortie du village de Piégut a été habitée par Louis Roudier au début du XXe siècle. Selon des informations recueillies auprès d'anciens habitants de Piégut, il était alors le régisseur d'un domaine d'une assez grande importance, sur lequel travaillaient plusieurs familles de métayers (propriétaire : Mme Bargheon). Aujourd'hui, certains bâtiments de l'ancienne exploitation sont à l'abandon et une partie des terres à été reboisée.


Photo : Piégut, croix de mission, 1879. (2008)

Ascendance de Louise Battier

Les ascendants patronymiques de Louise Battier présentés ci-dessous sont les suivants :

Louise Battier (1792-1881)
François Battier (1757-1828)
Hyppolite Battier (vers 1719-1785)

Louise Battier est née le 25 avril 1792 à Busset. Elle est la fille de François Battier et de Bonette Devaux. En 1813, à 21 ans, elle épouse Denis Laurut. Les époux s'installent comme cultivateurs au village des Foucauds. Simples métayers ou journaliers, ils font ensuite de nombreux déménagements qui les conduisent aux Rouchons, aux Bisais puis, après la naissance de leurs derniers enfants, aux Gays, aux Brégères (1) et enfin à Piégut où ils avaient rejoint au moins un de leurs fils (Jean).
 Elle est décédée à Piégut (Busset) le 1er mai 1881, à l'âge de 89 ans.

(1) Voir les actes de mariage de Françoise Laurut et celui de Jean Laurut 


 
Arbre : les enfants de Louise Battier et de Denis Laurut.


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François Battier est né le 6 juillet 1757 à Busset. Il est le fils d’Hyppolite Battier et de Gilberte Framond. À 24 ans, il a épousé Bonette Devaux à Busset. Le couple a eu au moins six enfants entre 1782 et 1797.
François est décédé à Busset le 19 janvier 1828 à l’âge de 70 ans.

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Hyppolite Battier est né vers 1719. Vers l’âge de 20 ans, il a épousé Gilberte Framond. Les époux se sont installés à Busset où ils ont eu au moins huit enfants entre 1740 et 1760.
Il est décédé le 26 octobre 1785 à Busset, à l’âge d’environ 65 ans.



Arbre : les descendants d'Hyppolite Battier (vers 1719-1785) et de Gilberte Framond, sur trois générations.

vendredi 19 décembre 2008

Ascendance de Louis Roudier

Les ascendants patronymiques de Claude Roudier présentés ci-dessous sont les suivants :
Claude, dit "Louis", Roudier (1861-1949), cultivateur, régisseur
Claude Roudier (1834- 1906), cultivateur
Jean Roddier (1795-1844), cultivateur, métayer
Gabriel Roddier (v.1750-1804)
Rémy Roddier (?-?)
Rémy Roddier (?-?)
Le patronyme a évolué de Roddier vers Roudier au début du XIXe siècle.

Claude, dit « Louis », Roudier est le fils de Claude Roudier et de Marie Laurut. Il est né 7 octobre 1861 à Busset, au village des Gays. À l’âge de 25 ans, il a épousé Marie Laplace à Busset. Il est ensuite devenu cultivateur à Busset, au village Piégut.
Au moins pendant quelques années, il semble qu’il ait été dans ce village le régisseur d’un domaine regroupant de nombreux cultivateurs, dont la propriétaire était Mme Bargheon. Ce domaine n’est aujourd’hui plus exploité et a été largement reboisé (voir l'article intitulé "la commune de Busset". Il a ensuite été cultivateur à Mariol jusque dans les années 20, toujours pour le compte de Mme Bargheon. Par la suite il a aussi été le jardinier du maire de Mariol.
Il est décédé à Vichy le 27 janvier 1949, à l’âge de 87 ans.



Photo : Louis Roudier et l'une de ses petites-filles (Paulette Séchaud).


Photo : Louis Roudier et son épouse Marie Laplace (1924).

 
Arbre : les enfants de Louis Roudier et Marie Laplace.
 
Parmi les trois sœurs, seule Alphonsine n'a pas eu d'enfants. Marie et Suzanne sont restées dans leur région natale après leur mariage.
En ce qui concerne les garçons, seul Alphonse ne s'est jamais marié. Agé de 25 ans lorsque débute le premier conflit mondial, il est logiquement mobilisé et est sévèrement blessé à la tête, une blessure qui nécessite une hospitalisation définitive.
Joseph, qui a lui aussi participé au conflit, trouve un emploi d'aiguilleur et part s'installer à Nevers (Nièvre) après son mariage avec Adèle Paulin.
Jean-Marcel, contrairement à ses deux frères, est trop jeune pour prendre part à la guerre qui s'achève alors qu'il est sur le point d'être mobilisé. Il participe toutefois aux opérations d'occupation de la Sarre pendant trois ans. A son retour, il travaille successivement comme cultivateur, facteur, puis ouvrier à la commerciale des eaux de Saint-Yorre. Dans les années 30, il ouvre une épicerie à Puy-Guillaume qu'il tient avec sa femme Justine jusqu'à sa retraite.



Photo : Alphonsine et Suzanne Roudier entre Belle Époque et années folles

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Claude Roudier est né le 9 janvier 1834 au village des Rémondins sur la commune d’Abrest. Il est le fils de Jean Roddier et de Marie Laurut. Le 18 septembre 1855, il a 21 ans lorsqu'il épouse Marie Laurut (sa cousine germaine) à Busset. Les époux s'installent comme cultivateurs au village des Gays, où naissent leurs premiers enfants. A partir des années 1860 il déménagent à Piégut. Ils ont au total onze enfants, dont deux jumelles.
Claude est décédé à Piégut le 18 octobre 1906, à l'âge de 72 ans. 


Arbre : les enfants de Claude Roudier (1834-1906) et Marie Laurut (1834-?)

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Jean Roddier est né à Paslières, au village de la Charme, le 30 fructidor de l’an III (16 septembre 1795). Il est le fils de Gabriel Roddier et d’Anne Duzelier. À l’âge de 10 ans, il devient orphelin après le décès de ses deux parents, à moins d’un an d’intervalle. Il est difficile de savoir par qui il a été élevé, et dans quelles conditions il a pu devenir domestique de ferme au village des Rémondins (Abrest), situé à une vingtaine de kilomètres au Nord de son lieu de naissance, on remarque toutefois que ses frères et sœurs ont eux aussi été dirigés vers le secteur de Vichy où ils se sont établis comme lui.
À 22 ans, il se marie en effet avec la fille d’un cultivateur des Rémondins, Marie Vincent. Les époux ont quatre enfants entre 1819 et 1829. Au mois d’avril 1831, deux membres de la familles décèdent : Marie et sa première fille, Claudine, âgée de 12 ans. La nécessaire prise en charge des orphelins a dû précipiter le remariage qui a lieu quatre mois plus tard. Ainsi, en août, Jean épouse Marianne (1) Laurut, la fille d’un cultivateur de Busset. Les époux restent installés aux Rémondins où ils ont à leur tour deux enfants.
Jean et Marianne quittent ensuite les Rémondins pour le village de Pont Barraux (Saint-Yorre), puis le hameau de Chamoiroux situé sur la commune de Busset. 
Jean y est décédé le 12 juin 1844, à l’âge de 41 ans.

(1) Ce prénom ne figure que sur acte de naissance et sur son acte de mariage. On trouve aussi Anne-Marie ou même Jeanne (décès) sur d'autres actes.
 
 

 
 Arbre : les enfants de Jean Roddier (1795-1844)
 
Les trois fils issus du premier mariage se sont tous mariés dans les environs de Creuzier-le-Vieux et Saint-Germain-des-Fossés. Gilbert est décédé à Bourges à l'hospice de la rue Saint-Fulgent.

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Gabriel Roddier est né vers 1750. Il est le fils de Rémy Roddier et de Catherine Saint-Joanny. Le 5 février 1782, il a épousé Anne Duzelier à Saint-victor-la-Loubière. Les époux semblent s’être installés sur la paroisse de Paslières, peut-être au lieu des Blanchers où Gabriel était domestique avant le mariage. Ils ont ensuite été journaliers dans cette même paroisse, au village de la Druière,
Il est décédé le 25 fructidor de l’an XI (12 septembre 1804)

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Rémy Roddier est le fils de Rémy et Rémie Cognord. Il a épousé Catherine Saint-Joanny le 17 février 1736 à Saint-Rémy-sur-Durolle. Il ont eu au moins trois enfants.


Arbre : les enfants de Rémy Roddier et Catherine Saint-Joanny




samedi 22 novembre 2008

Ascendance de Marie Olier

Marie Olier est née le 6 pluviôse an VIII (26 janvier 1800) à Saint-Germain-de-Salles. Elles est la fille de Claude Olier et de Anne Achar. Le 28 octobre 1817, à l’âge de 17 ans, elle a épousé Simon Lelong, le fils d’un propriétaire de Salles. Les époux ont vécu à Saint-Germain-de-Salles comme journaliers, puis comme propriétaires, au moins jusqu’en 1838.

Claude Olier est le fils de Jean Olier et de Jeanne Durie. Il est né à Saint-Germain-de-Salles vers 1770. Il a épousé Anne Achar dans cette même commune le 15 janvier 1793. Les époux étaient cultivateurs propriétaires, ils ont eu au moins quatre enfants entre 1794 et 1800.

Jean Olier (Aullier) est le fils de Gilbert Olier et de Jeanne Bourdier. Il était journalier à Salles lorsqu’il a épousé Jeanne Durie le 11 novembre 1755.

Gilbert Olier (Allier) est le fils de Louis Olier et de Jeanne Dachier. Il a épousé Marie Bourdier à Jenzat le 17 septembre 1731.

Louis Olier est décédé à Biozat avant le mariage de fils en 1731.


Arbre : les descendants de Gilbert Olier (3 générations)

vendredi 21 novembre 2008

Ascendance de Gabrielle Pannetier

Les ascendants patronymiques de Gabrielle Pannetier présentés dans l'article ci-dessous sont les suivants :
Gabrielle Pannetier (1783-1840)
Antoine Pannetier (vers 1745/48-1783)
Quintien Pannetier (?-?)
Antoine Pannetier (?-?)

Gabrielle Pannetier est née le 14 août 1783 à Saulzet. Elle est la fille d’Antoine Pannetier et de Gilberte Trésorier. Le 25 novembre 1807, elle épouse Quintien Durin, un garçon de ferme originaire de Saint-Rémy-de-Blot, mais qui travaille à ce moment là dans un domaine de Monteignet, près de Saulzet. C'est dans ce dernier bourg que les époux s'installent comme journaliers. Ils y ont six enfants.
Elle est décédée dans sa maison le 25 novembre 1840, à l’âge de 57 ans.

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Antoine Pannetier est né vers 1745, peut-être dans la paroisse de Saint-Etienne à Gannat ou à Saint-Priest d’Andelot. Il est domestique à la Chapelle d’Andelot avant son mariage. Le 26 février 1770, à l'âge d'environ 25 ans, il épouse Gilberte Trésorier à Saulzet, où il devient journalier. Les époux ont six enfants entre 1771 et 1783.
Antoine est décédé le 3 août 1783, à l’âge d’environ 35 ans, quelques jours seulement avant la naissance de sa dernière fille Gabrielle.

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Quintien Pannetier a vécu au village de la Batisse, alors situé sur la paroisse de Saint-Etienne (actuelle commune de Gannat), avec son épouse Catherine Sauvestre. Ils ont eu au moins deux enfants.


Arbre : les enfants de Quintien Pannetier (?-?) (deux générations)


Carte : le village de la Batisse fait aujourd’hui partie de la commune de Gannat, mais ils appartenait autrefois à la paroisse de Saint-Etienne. Il est situé sur la route de Saint-Priest-d’Andelot.

jeudi 20 novembre 2008

Ascendance de Claudine Lelong

Claudine Lelong est née le 10 septembre 1818 à Saint-Germain-de-Salles. Elle est la fille de Simon Lelong et de Marie Olier. Le 20 novembre 1838, elle a épousé Antoine Durin, originaire de Saulzet. Ils ont eu trois enfants : Antoine (°1839), Louis (°1842) et Claudine (°1844).

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Simon Lelong est né le 4 novembre 1789 à Saint-Germain-de-Salles. Il est le fils de Pierre Lelong et de Gilberte Labar. Il a épousé Marie Olier le 28 octobre 1817. Après avoir été journalier durant quelques années, il semble être devenu propriétaire.

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Pierre Lelong était cultivateur propriétaire à Saint-Germain-de-Salles, avec son épouse Gilberte Labar, au début du XIXe siècle.


Arbres : les descendants de Pierre Lelong (?-?) (deux générations)

Ascendance de Jeanne et Claudine Durin

Les ascendants patronymiques de Jeanne Durin présentés dans cet article sont les suivants :
Jeanne Durin ( 1873-1962)
Antoine Durin (1839-?), cultivateur, cantonnier et Claudine Durin (1844-?)
Antoine Durin (1812-1889), propriétaire, journalier, cultivateur
Quintien Durin ( 1782-1824), journalier
Jean Durin (?-?)

Jeanne Durin est née le 29 juin 1873 à Broût-Vernet. Elle est la fille de d’Antoine Durin et de Marie Roumeau. Le 1er octobre 1898, elle épouse Baptiste Guillot, son cousin germain, originaire de Charroux. Après quelques années de travail comme domestiques au château du Verger, les mariés ouvrent un commerce de sabotier à Broût-Vernet (1901). Ils n’ont eu qu’une fille, Germaine, en 1903.
Elle est décédée à Saint-Pourçain-sur-Sioule le 5 janvier 1962, à l’âge de 88 ans.














Photo : coffret réalisé par Baptiste Guillot pour Jeanne.


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Antoine Durin est né le 24 août 1839 à Saint-Germain-de-Salles. En 1867, il épouse Marie Roumeau, une jeune femme de seulement seize ans originaire de Saint-Didier-la-Forêt. Leur premier enfant naît au village des Collettes à Saint-Germain-de-Salles où ils se sont installés comme cultivateurs. Vers 1870, ils déménagent pour Broût-Vernet où Antoine devient cantonnier (garde-champêtre).




Arbre : les enfants d'Antoine Durin et Marie Roumeau.
















Photo : Antoine Durin (1839-?) était cantonnier à Broût-Vernet. En 1909, à 70 ans, il a reçu la médaille d'honneur pour "le dévouement dont il a fait preuve dans l'exercice de ses fonctions". Le diplome est signé de Georges Clémenceau, alors ministre de l'Intérieur.

Claudine Durin, la soeur d'Antoine (voir ci-dessus) est née le 23 juin 1844 à Saint-Germain-de-Salles. A 17 ans, elle se marie avec Mathieu Guillot, un cultivateur originaire de Charroux. Les époux s'installent dans un premier temps aux Perrets à Saint-Germain-de-Salles et c'est ici que naissent leurs premiers enfants. Ils quittent ensuite ces lieux pour la commune de Charroux. En 1889, ils sont cultivateurs à Mongond sur la commune de Bellenaves (1). En 1898, ils ont a nouveau déménagé pour les Combes à Broût-Vernet. On perd ensuite leur trace...

(1) voir décès d'Antoine Durin, Bellenaves, 1889 

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Antoine Durin est peut-être né le 2 novembre 1811 à Saulzet, incertitude liée à la déclaration tardive de son père qui intervient seulement 3 mois et demi plus tard, le 14 février 1812.  Il est le fils de Quintien Durin et de Gabrielle Pannetier (1). Il est garçon de ferme jusqu’à son mariage à l'âge de 26 ans avec Claudine Lelong, la fille d’un propriétaire de Saint-Germain-de-Salles. Les mariés s'installent sur cette commune où Antoine est qualifié de "propriétaire" lors de la naissance de leur premier fils, puis de journalier lors de la naissance des deux enfants suivants (2). Il est probablement resté à Salles jusqu'au décès de sa femme qui survient en 1881. Il rejoint ensuite sa fille et son gendre qui sont à ce moment là installés au Mongond à Bellenaves.
Il est décédé au Mongond le 16 septembre 1889, à l'âge de 77 ans.

(1) Là encore, il y a une incertitude, car la nom de la mère indiqué sur l'acte de naissance est celui de Gilberte Bost. Il s'agit probablement d'une erreur car il ne semble pas y avoir d'homonyme de Quintien sur la commune à cette date (il existe par contre une femme dénommée Gilberte Bost, mais elle est mariée avec joseph Laprugne depuis 1807). Quoi qu'il en soit "l'erreur" est rectifiée sur l'acte de mariage d'Antoine sur lequel le nom de la mère est bien Gabrielle Pannetier)  
(2) Au moment du mariage en 1838, il est "journalier" sa femme est "propriétaire"






Arbre : les enfants d'Antoine Durin et Claudine Lelong.
Pierre Guillot et Jeanne Durin, qui se sont mariés à Broût-Vernet en 1898, étaient cousins germains.
 
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Quintien Durin est né le 23 avril 1782 à Saint-Rémy-de-Blot. Il est le fils de Jean Durin et de Gilberte Martel. En 1807, il est domestique à Monteignet lorsqu’il épouse Gabrielle Pannetier à Saulzet. Les mariés s'installent à Saulzet, au cœur du village, dans le quartier des Billys. Il y ont six enfants. Quintien est journalier et ne semble pas avoir été propriétaire.
Il est décédé dans sa maison le 21 septembre 1824, à l’âge de 42 ans.



Arbre : les enfants de Qunitien Durin et Gabrielle Pannetier

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Jean Durin était cultivateur au village des Lamis (paroisse de Saint-Rémy-de-Blot) dans les années 1770-1780. Il a eu au moins trois enfants avec son épouse Gilberte Martel.


Arbre : les enfants de Jean Durin et Gilbert Martel























Carte : Jean Durin et Gilberte Martel ont vécu au village des Lamis, au plus tard à partir de 1778. Ce hameau est situé sur les hauteurs des gorges de la Sioule entre les bourgs de Saint-Rémy-de-Blot et de Pouzol.






Photo : le paysage sur les hauteurs des gorges de la Sioule. En arrière plan, le village des Lamis

lundi 10 novembre 2008

Le château du Verger à Broût-Vernet

Les deux photographies suivantes sont extraites de l'ouvrage de Jacques et Olivier PERRET L'album de mon village, Broût-Vernet, publié en 2003 par l'association AZI LA GARANCE.
Les lettres publiées ensuite ont été conservées par les descendants de Baptiste Guillot.



Photo : le château du Verger appartenait à la belle famille du colonel de la Laurencie. Baptiste Guillot et son épouse y ont travaillé quelques années après après leur mariage, avant d'ouvrir un commerce à Broût-Vernet (voir article : ascendance de Pierre Guillot)


Photo : Philipe Sosthène de la Laurencie est assis tout à gauche sur cette photographie prise dans le parc du Verger. Son fils, Léon, dont il est question dans les correspondances, est assis au centre.




Les lettres publiées ci-dessous ont été adressées par le colonel de la Laurencie à son ancien ordonnance Baptiste Guillot venu s'installer à Broût-Vernet après son service militaire.

Ascendance de Pierre Guillot

Les ascendants de Pierre Guillot présentés dans cet article :

Pierre dit "Baptiste" Guillot (1874-1959), sabotier
Mathieu Guillot (1838-?), cultivateur
Simon Guillot (1794-1872), cultivateur
Mémin Guillot, (1766-1846), cultivateur, métayer
Sébastien Guillot (1737-1767), laboureur
Annet Guillot (1716-1764), vigneron, laboureur
Antoine Guillot (1678-1749), journalier, vigneron, laboureur
Antoine Guillot (?-?)



Pierre Guillot (dit « Baptiste ») est né le 9 mars 1874 à Charroux. Il est le fils de Mathieu Guillot et de Françoise Durin. Après une enfance passée à Charroux, il a effectué un service militaire qui l’a conduit à exercer pendant plus de deux années la fonction d’ordonnance du colonel Philippe de La Laurencie (1), le directeur d’artillerie du 6ème corps d’armée stationné à Reims. En 1898, à peine relâché de ses obligations militaires, il est revenu dans l’Allier, à Broût-Vernet, où il a épousé Jeanne Durin. Les époux ont rapidement trouvé un emploi chez madame de Moré propriétaire du château du Verger et belle-mère du colonel de La Laurencie. Trois ans plus tard, ils décidèrent d’abandonner leur emploi de domestique et d’ouvrir un commerce où Baptiste exerçait le métier de sabotier. Baptiste Guillot et Jeanne Durin n’ont eu qu’une fille, Germaine, en 1903.
Baptiste est décédé à Bransat, où il avait rejoint sa fille, le 4 juillet 1959.
(1) Philippe Marie Léopold Sosthène de Fornel de La Laurencie


Photo : La Grande rue de Broût-Vernet où Baptiste Guillot avait fait construire sa maison qui servait aussi de boutique et d'atelier pour son commerce de sabotier.


Photo : la maison construite par Baptiste Guillot à Broût à partir de 1901. On peut encore voir la vitrine de l'ancienne boutique.


Photo : Baptiste Guillot était sabotier mais aussi artiste comme en témoigne ce coffret ouvragé réalisé pour sa fille. Il jouait aussi du violon dans les bals et les noces de village.

Son violon:



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Mathieu Guillot est né le 13 juillet 1838 à Charroux. Il est le fils de Simon Guillot et de Marie Perrin. Le 1er juin 1862, il a épousé Claudine Durin à Saint-Germain-de-Salles. Les époux se sont installés dans cette commune, comme cultivateurs aux Perrets ; c'est ici que sont nés leurs premiers enfants. Il ont ensuite quitté ces lieux pour la commune de Charroux. En 1893, ils sont cultivateurs à Mongond sur la commune de Bellenaves. En 1898, ils ont a nouveau déménagé pour les Combes à Broût-Vernet. Contrairement à son frère, Joseph, Mathieu ne semble pas avoir été propriétaire. Il est désigné comme "locataire" sur certains actes, ce qui explique sans doute ces déménagements fréquents.


Arbre : les enfants de Mathieu Guillot (1838-?)

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Simon Guillot est né le 13 janvier 1794 (24 nivôse an II) au hameau de Foulignage à Vicq. Il est le fils de Mémin Guillot et de Marie Procule Ray. A 24 ans, il épouse Françoise Coutard à Taxat-Senat. Ils ont ensemble au moins trois enfants qui naissent à Taxat, puis à Charroux. Après le décès de sa première épouse, il se remarie à 43 ans avec Marie Perrin, la fille d'un cultivateur de Saint-Gal, dans les gorges de la Sioule. ils ont eu deux enfants à Charroux. Il est qualifié le plus souvent de cultivateur "propriétaire" au cours de cette période.
Il est décédé à Charroux le 18 juin 1872, à l'âge de 78 ans.



Arbre : les enfants de Simon Guillot


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Mémin Guillot est né à Vicq le 6 janvier 1766. Il est le fils de Sébastien Guillot et de Marguerite Bartelet. En 1791, il épouse Marie Procule Ray à Vicq. Les époux s'installent au hameau de Foulignage comme métayers. Ils y ont trois (ou peut-être quatre) enfants. Après le décès de Marie, en 1798, Mémin épouse en sonde noce Marie Gros. Il reste métayer au Foulignage jusque vers 1804, date à laquelle la famille déménage pour le Chancel un autre hameau de Vicq. Vers 1815, Mémin et Marie déménagent un nouvelle fois pour se rendre à Taxat, probablement pour rejoindre Simon, le fils que Mémin avait eu lors de son premier mariage.
Il est décédé à Taxat en 1846, à l'âge de 80 ans.



Arbre : les enfants de Mémin Guillot
On connaît au moins onze enfants à Mémin Guillot.
En 1793, une table du registre de Vicq recense la naissance de Jean Guillot. Il pourrait être un fils supplémentaire de Mémin et Marie Ray. Les pages du registres sont manquantes et l'on ne peut le vérifier.

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Sébastien Guillot est né le 6 octobre 1737 au village des Venaux à Bellenaves. Il est le fils d'Annet Guillot et de Françoise Laplanche. A l'âge de 22 ans, il épouse Marguerite Batelet avec laquelle il s'installe à Vicq comme laboureur. Ils semblent n'avoir eu que trois enfants, tous nés à Vicq.
Il est décédé à l'âge de 29 ans le 4 juin 1767.


Arbre : les enfants de Sébastien Guillot.

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Annet Guillot est né le 28 février 1716 à Bellenaves. Il est le fils d'Antoine Guillot et de Jeanne Neuville. A l'âge de 20 ans, il se marie avec Françoise Laplanche avec laquelle il s'installe comme vigneron au village des Venaux à Bellenaves. Ce village est rapidement quitté pour celui de la Chaume, toujours situé sur la paroisse de Bellenaves. Annet y est alors plutôt qualifié de "laboureur", en compagnie de ses deux frères et de son père Antoine. Après le décès de Françoise qui survient en 1751, Annet quitte la Chaume avec l'un de ses frères pour la ferme de Foulignage située sur la paroisse voisine de Vicq. C'est ici qu'à 39 ans, il se remarie avec Anne Raca. Gabriel et Sébastien qui naissent à Foulignage en 1756 et 1759, semblent être leurs seuls fils. 
Il est décédé à Vicq le 30 août 1764, probablement à Foulignage, à l'âge de 48 ans.




Arbre : les enfants d'Annet Guillot. 
Il existe un doute sur la naissance de Joseph Guillot puisque le nom de la mère inscrit sur l'acte des registres paroissiaux n'est pas celui de Françoise Laplanche mais de Gilberte Fayollet. Il semble toutefois qu'il s'agisse d'une erreur du curé. De façon assez troublante, cette même erreur est répétée vingt ans plus tard lors de la naissance de son dernier fils. Le nom indiqué pour la mère est alors celui d'Anne Fayolet. La encore d'autres éléments (comme l'identité des témoins et le lieu de la naissance) laissent penser qu'il s'agit d'une erreur du curé.