jeudi 18 septembre 2008

L'élection de la Garde nationale à Treteau en 1830

Une des conséquences de la Révolution des Trois Glorieuses fut le rétablissement de la Garde nationale, milice révolutionnaire officiellement dissoute par Charles X trois ans auparavant. Dans tous les départements, les préfets donnent la consigne de reformer la garde :

"aujourd'hui 12ème jour du mois de septembre 1830, nous, maire, adjoint, membres du conseil, réunis en vertu d'une lettre de monsieur le préfet du département de l'Allier en date du 14 août 1830 à l'effet de procéder à l'organisation de la Garde nationale de la commune de Treteau, avons de suite procédé à la formation du tableau contenant les noms, prénoms et profession des habitants de la commune de Treteau réunissant les qualités requises pour la formation de la Garde nationale dont suivent les noms : "

Suivent 62 noms et prénoms auxquels sont accolées les lettres l. ou p. (soit vraisemblablement locataire ou propriétaire).

Le lendemain, des élections ont lieu pour désigner les officiers.

Il peut paraître surprenant de voir Pierre Bourdois (1795-1858) figurer dans cette liste de 62 noms établie dès septembre 1830. L'entrée dans la Garde nationale était généralement réservée à des hommes aisés, en mesure de fournir leur équipement. Toutefois la distinction entre le service ordinaire (le seul qui était effectif et pour lequel il fallait justifier un assez haut niveau de revenu) et le service de réserve (qui rassemblait tous les hommes de 20 à 60 ans) ne fut clairement établie que par la loi de 1831.
Il est difficile d'évaluer les revenus de Pierre Bourdois. On sait qu'il n'entrait pas dans la catégorie des propriétaires (ce que confirment la liste citée ci-avant et les actes d'état civil), mais le livre des mutations de propriété de la commune de Treteau signale toute de même un transfert de propriété impliquant Pierre Bourdois et M. Jatard le 10 février 1820.
(source : registre du conseil municipal de Treteau, consulté en mairie)

vendredi 12 septembre 2008

Un mariage en 1906


Photo : Ce mariage est celui d'Antoine Bourdois et Marie Thomas. Il a eu lieu à Loriges le 25 septembre 1906. Antoine est le deuxième fils de Léonard Bourdois (1837-1928) et de Jeanne Laurent. Juste avant ce mariage, il était encore domestique de ferme chez Méténier aux Pacaud à Paray-sous-Briailles (recensement 1906)

L'identification des personnes est difficile.
Toutes les indications sont données à partir de la gauche de l'image
premier rang :
position 5 et 6 : les mariés Antoine Bourdois (26 ans) et Marie Thomas (21 ans)
position 11 et 13 : Jean-Baptiste Bordois (16 ans) et Antonin Bordois (15 ans) (les neveux du marié)
deuxième rang :
position 3 : peut-être Léonard bourdois (69 ans)
position 4 et 5 : peut-être Antoine Bourdois (40 ans) et Anne crochet (33 ans) (le frère et la belle soeur du marié)
position 13 : vraisemblablement Jean Thomas (78 ans, le grand-père de la mariée) (voir article "le centenaire de Jean Thomas")

D'autres personnes devaient être présentes :
Pierre Thomas et Marie Grand, les parents de la mariée
Jeanne Bourdois (soeur du marié, 38ans) et son mari Jean Cagnon (44 ans) qui était le témoin du marié.
François Thomas (46 ans, le frère et témoin de la mariée)
Louis Grand (34 ans, oncle et témoin de la mariée)

Le centenaire de Jean Thomas


Photo : Le 28 octobre 1928, Jean Thomas fêtait son centième anniversaire. L'événement était suffisamment inhabituel pour mériter la prise d'une photographie qui fut diffusée sous la forme d'une carte postale. Le cadeau offert pour l'occasion (que l'on peut voir sur la chaise) était un paquet de tabac.
Jean Thomas est né le 20 octobre 1828 à Montcombroux-les-Mines. Toute sa vie, il a été cultivateur (métayer), d'abord à Montcombroux, puis à Sorbier. Agé, il est venu s'installer à Loriges pour y rejoindre son fils Pierre. C'est vraisemblement dans cette commune, où il a fini sa vie, que cette photographie a été prise.

Une des petites filles de Jean Thomas, Maria, a épousé en 1906 le deuxième fils de Léonard Bourdois. (voir article "Un mariage en 1906")

mercredi 10 septembre 2008

Les commerces à Bransat dans les années 50

Claude Petit, le premier fils de François Petit et de Marie Lambert était maréchal-ferrant à Bransat. Avec l'arrivée de l'automobile, l'atelier s'est transformé en garage / station-service. Dans le même bâtiment on trouvait aussi une épicerie (dépôt Casino) tenue par son épouse, Germaine.


Photo : La Grande rue en direction de Saulcet (La Roche)


Photo : l'intérieur de l'épicerie Petit


Photo : façade de l'épicerie et du garage Petit

Ascendance de François Petit

Les ascendants de François Petit présentés dans cet article sont les suivants :

François Petit (1872-1904), cultivateur, vigneron, aubergiste
Jean Petit (1830-1913), cultivateur
Joseph Petit "le roi" (1798-1866), cultivateur, peigneur de chanvre
Gilbert Petit  "le roi" (1774-1849), cultivateur, peigneur de chanvre
Gilbert Petit (vers 1732-1793), locataire, journalier

Pierre Petit (?-?), journalier

François Petit est né le 10 juillet 1872 aux Rabrunains à Saint-Rémy-en-Rollat. Il est le fils de Jean Petit et de Marie Bidault. En 1897, à l’âge de 24 ans, il épouse Marie Lambert à Montord. Ils s'installent comme cultivateurs à Venteuil, sur la commune de Saulcet, où ils ont deux enfants : Claude (1898), et François Marius (1901), mort en bas âge. Peu de temps après ils quittent Saulcet pour la commune voisine de Louchy-Montfand où ils deviennent vignerons et aubergistes. C'est à Louchy que naît leur dernier fils Jean-Marie (1903).
Il est décédé à Louchy à l’âge de 32 ans, à la suite d’un accident de cheval.



Photo : François Petit



Arbre : les enfants de François Petit et Marie Lambert


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Jean Petit est né le 17 juillet 1830 à Gerbe, sur la commune de Saint-Rémy-en-Rollat. Il est le fils de Joseph Petit et de Marie Peronnet. A l'âge de 32 ans, il épouse Marie Bidault, la fille d'un cultivateur d'Etroussat. Il est alors déjà cultivateur propriétaire aux Rabrunains, sur cette même commune de Saint-Rémy-en-Rollat. C'est ici que naissent leurs trois enfants entre 1869 et 1877. Après le décès précoce de ses deux derniers enfants, il quitte les Rabrunains pour rejoindre son premier fils Thomas à Montord.
Il est  décédé à Montord le 29 avril 1913 à l'âge de 82 ans.



Arbre : les enfants de Jean Petit et de Marie Bidault. 

 

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Joseph Petit est né le 20 mars 1798 à Saint-Rémy-en-Rollat. A vingt ans, il épouse Marie Dubois dans cette commune. Ils semblent s'être installés comme cultivateurs chez le père de Joseph. Le mariage dure peu car Marie Dubois décède après la naissance de leur premier enfant en 1819. En 1825, il se remarie à Vendat avec Marie Peronnet. Trois enfants naissent de ce mariage, mais Marie décède à son tour en 1834. Il se remarie ensuite à deux reprises, avec Marie Archimbaud en 1835 et avec Marie Penay, en 1856, à l’âge de 58 ans. Au cours de toutes ces années, il est cultivateur propriétaire à Saint-Rémy-en-Rollat ; il est qualifié à une seule reprise de peigneur de chanvre (1855). Pour les années 1820-1830, un seul acte porte une mention précise de domicile : son fils Jean serait ainsi né à Gerbe. Par la suite, le village des Rabrunains est systématiquement indiqué (les deux villages sont voisins). Certains actes font référence au surnom « le roi » par lequel il était désigné dans les années 1830.
Il est décédé aux Rabrunains à Saint-Rémy-en-Rollat le 17 octobre 1866, à l’âge de 68 ans.



Arbre : les enfants de Joseph Petit (1798-1866)

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Gilbert Petit est né le 24 avril 1774 au hameau du Lonzat à Marcenat.  Il est le fls de Gilbert Petit et de Marie Bernard. Le 9 mars 1797, à 23 ans, il épouse Jeanne Saulnier à Saint-Rémy-en-Rollat. Les époux se s'installent alors sur cette commune comme cultivateurs propriétaires. Plus rarement, Gilbert est aussi qualifié de peigneur de chanvre. Ils y ont huit enfants entre 1798 et 1815. Son surnom, "le roi", apparaît sur certains actes des années 1810. C'est aussi à cette période que le lieu de résidence aux Rabrunains commence à être précisé.
Il est décédé aux Rabrunains à Saint-Rémy-en-Rollat le 13 décembre 1849, à l’âge de 75 ans.
 
 
 
 Arbre : les enfant de Gilbert Petit et Jeanne Saulnier.
 
 
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Gilbert Petit est né vers 1732. Il est le fils de Pierre Petit et de Marie Bernard. A 23 ans, il épouse Reine Michel au Lonzat (Marcenat). Il est alors journalier dans cette paroisse. Après le décès de sa première femme, il se remarie avec Marie Bernard avec laquelle il s'installe à Marcenat puis à Loriges. 
Il est décédé au Lonzat le 16 février 1793, à l'âge d'environ 61 ans.



samedi 6 septembre 2008

Ascendance de Marie Bougarel

Les ascendants patronymiques de Marie Bougarel présentés dans cet article sont les suivants :

Marie Bougarel (1869-1942)
Antoine Bougarel (1844-?), journalier, locataire
Pierre Bougarel (1819-?), métayer
Antoine Bougarel (1793-?), métayer
Antoine Bougarel (v.1747-1834), locataire, manoeuvre

Pour l'orthographe de ce nom, la confusion Bougarel/Bougaret est assez fréquente (parfois pour une même personne, sur différents actes).

Marie Bougarel est née le 22 septembre 1869 aux Loges à Cosne-d’Allier. Elle est la fille d’Antoine Bougarel et de Françoise Myoux. Elle était domestique à Montmarault avant son mariage. C’est dans cette commune qu’elle a épousé Antoine Thuizat le 29 juin 1895. Les époux se sont alors installés comme métayers au village de Barbery (commune de Bransat). Ils ont eu trois enfants : Marie, Valentine et Marcel. En 1921 ou 1922, la famille a quitté Barbery pour s’installer au Gouillat (Lafeline).
Après la mort de son mari, Marie a rejoint sa fille qui était revenue vivre avec son époux au village de Barbery. Elle y est décédée le 10 juillet 1942 à l’âge de 72 ans. (voir article "Ascendance d'Antoine Thuizat")


Photo : Marie Bougarel à Barbery (Bransat- début des années 30)

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Antoine Bougarel est né le 30 juillet 1844 aux Fontibiers à Cressanges. Il est le fils de Pierre Bougarel et de Margueritte Bayet. En 1868, Il a épousé Françoise Myoux à Tortezais. Leur première fille est née l’année suivante à Cosne-d’Allier. La famille semble ensuite s’être installée à Chappes, près de Montmarault, d'où Françoise était originaire. Antoine y devient journalier à Laugère, mais sa femme décède peu après en 1873, sans avoir eu d'autres enfants. Antoine se remarie quelques mois plus tard avec Rose Desfretière. Il est alors toujours journalier, mais il devient ensuite "locataire", d'abord au Petit Marçais et ensuite, à nouveau, à Laugère. Antoine et Rose ont eu au moins 5 enfants entre 1874 et 1880. Un peu avant 1900, ils semblent avoir quitté Chappes pour Montmarault.



Arbre : les enfants d'Antoine Bougarel (1844-?).


Photo : On peut voir sur cette photographie Antoine Bougarel (le premier fils d'Antoine et Rose Desfretière) et sa femme Marie Bidet, ainsi que leurs enfants Georges et Fernand (années 20).
Antoine Bougarel, originaire de chappes dans l'Allier, est vraisemblement venu s'installer à Saint-Eloy-les-Mines pour être mineur. Son épouse tenait une auberge au lieu-dit de Sucharet.
Georges, le plus jeune des deux frères, est ensuite devenu cuisinier à l'hôpital de Clermont-Ferrand.
Fernand, l'aîné, a travaillé comme chauffeur à la mine, mais aussi comme ouvrier dans une fabrique de "mouchards" (appareils d'espionnage) située à clermont-Ferrand, non loin de la source intermittente.

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Pierre Bougarel est né le 6 mai 1819 à Galandière (Laféline). Il est le fils d’Antoine Bougarel et de Marie Depresles. À 24 ans, il a épousé Marguerite Bayet à Bresnay. Leurs premiers enfants sont nés à Cressanges où ils étaient métayers. Ils semblent ensuite s’être installés au Montet, où Marguerite Bayet est décédée le 9 mars 1855. Quelques mois plus tard, Antoine s’est remarié avec Marie-Anne Pommier. Il avait alors 37 ans. Dans les années 1860, ils étaient métayers à Chappes, près de Montmarault.


Arbre : les enfants de Pierre Bougarel (1819-?)

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Antoine Bougarel est né le 13 août 1793 à Laféline. Il est le fils d’Antoine Bougarel et de Marie Gorse. A 24 ans, il a épouse Marie Depresles. Ils ont au moins cinq enfants à Laféline entre 1819 et 1831. Ils s'installent ensuite au bourg de Treban pour quelques années. Ils semblent ensuite rejoindre leur premier fils à Cressanges (les Gros-Jean, les Fontibiers) puis à Rocles.


Arbre : les enfants d'Antoine Bougarel (1793-?)

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Antoine Bougarel est né vers 1747. Il épouse Marie Gorse dans les années 1780. Ils s'installent au bourg de Laféline où ils ont au moins sept enfants. Antoine est qualifié de locataire ou de manoeuvre sur les actes de naissance de ses enfants. Il a près de 75 ans lorsque décède sa femme Marie Gorse.
Il décède en 1834, à environ 85 ans. L'acte de décès précise qu'il est devenu "mendiant".


Arbre : les enfants d'Antoine Bougarel (v.1747-1834) et de Marie Gorse

Ascendance de Madeleine Lacoutière

Les ascendants de Madeleine Lacoutière présentés dans cet article sont les suivants : Madeleine Lacoutière (1829-?) Bonnet Lacoutière (1794-?), tisserand Antoine Lacoutière (1764-?), métayer, propriétaire, journalier Pierre Lacoutière (vers 1740-1784), laboureur Pierre Lacoutière (?-?)

Madeleine Lacoutière est née le 16 décembre 1829 à Vernusse. Elle est la fille de Bonnet Lacoutière et de Catherine Regerat. Avant son mariage, elle était domestique à Bezenet. Le 20 juin 1858, elle a épousé François Thuizat avec lequel elle s’est installée à Target. Elle a eu au moins un fils, Antoine en 1867.
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Bonnet Lacoutière est né à Favodon (commune de Servant) le 12 décembre 1794. Il est le fils d’Antoine Lacoutière et d’Anne Vernadat. A 28 ans, il épouse Catherine Régerat, avec laquelle il s’installe à Vernusse. Ils ont eu au moins deux filles : Marie et Madeleine.
Arbre : les enfants de Bonnet Lacoutière et Catherine Régerat. **********************************************************************************
Antoine Lacoutière est né le 10 septembre 1764 au bourg de Servant. Il est le fils de Pierre Lacoutière et de Jeanne Besle. A 24 ans, il a épousé Anne Vernadat avec laquelle il s’est installé comme métayer au village de Favodon (paroisse de Servant). Ils y ont eu au moins cinq enfants entre 1789 et 1797. La famille semblait bien implantée dans ce lieu puisqu’au moins un (voire deux) de ses frères y avait aussi élu domicile. Ils sont peut-être ensuite parti pour Louroux-de-Bouble où Anne est décédée en 1819. Trois ans plus tard, Antoine se remarie avec Jeanne Méritet. Il a alors 59 ans et il n’est plus désigné comme métayer ou propriétaire, mais comme journalier. Il vit alors à Buxières-la-Grue (actuel Buxières-les-Mines), comme le confirme l’acte de mariage de son fils (Bonnet) en 1823.
Arbre : les enfants d'Antoine Lacoutière (1764-?) et de Jeanne Besle. **********************************************************************************
Pierre lacoutière est né vers 1740. Il est le fils de Pierre Lacoutière et Isabelle Perrin. En 1760, il épouse Jeanne Besle à Servant. Les époux s’installent au bourg de Servant, puis au village de Saugères, situé sur la même paroisse. Sur les actes de cette période, Pierre est qualifié de « laboureur ». Ils ont eu au moins quatre enfants.
Pierre est décédé le 20 juin 1784 à Menat.
Arbre : les enfants de Pierre Lacoutière (v.1740-1784) et Jeanne Besle (2 générations)
Carte : les gorges de la Sioule entre Servant et Saint-Gal. Pierre Lacoutière est vraisemblablement né à Saint-Gal d'où ses parents sont originaires. Il est ensuite devenu laboureur au bourg de Servant puis au village de Saugère (non visible sur la carte, situé un peu à l'ouest du bourg). Plusieurs de ses fils sont ensuite devenus métayers à Favodon.
Photo : les gorges de la Sioule et le château de Chouvigny (août 2009) **********************************************************************************
La seule information concernant Pierre Lacoutière ayant pu être retrouvée pour l'instant correspond à son mariage avec Isabelle Perrin le 11 février 1727. Ce dernier à eu lieu à Saint-Gal, au coeur des gorges de la Sioule.
Photo : l'église de Saint-Gal (2009) Photo : la Sioule à la hauteur du pont de Saint-Gal (août 2009)

vendredi 5 septembre 2008

Ascendance de Solange Tabutin

Les ascendants de Solange Tabutin présentés dans cet article :

Solange Tabutin ( 1797-1889)
Jean Tabutin (1759-1830), cultivateur, propriétaire
Jean Tabutin dit "Procureur" (1718-?), laboureur
Gilbert Tabutin (?-?), métayer

Solange Tabutin est née le 6 janvier 1797 à Louroux-de-Bouble. Elle est la fille de Jean Tabutin et de Madeleine Valignat. Le 16 mai 1822, à 22 ans, elle épouse Jacques Thuizat à Louroux-de-Bouble. Les époux s'installent comme cultivateurs sur cette commune au moins jusqu’en 1826 et s'établissent ensuite à Target. Ils ont eu au moins quatre enfants.
Elle est décédée à 92 ans le 5 mars 1889 à l'hôpital de Chantelle, où elle avait été transportée un mois plus tôt depuis sa maison de Target.

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Jean Tabutin est vraisemblablement né le 11 juin 1759 à Fleuriel. Il est le fils de Jean Tabutin et de Marie Aubois. En 1793, à 34 ans, il épouse Magdeleine Valignat à Louroux-de-Blouble. Ils s’installent à Louroux-de-Bouble, au hameau de Boucé. Dans les années 1820, Jean y est cultivateur propriétaire.
Il est décédé à Louroux-de-Bouble le 6 juin 1830, à l’âge de 70 ans.



Arbre : les enfants de Jean Tabutin et Madeleine Valignat
Le mariage de Marie Tabutin et de François Aubaille n'a pu être retrouvé pour l'instant. Il a peut-être eu lieu dans le département de la Creuse puisque certains de leurs enfants y sont nés (à Evaux). Ils ont fini leur vie à Hyds.

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Jean Tabutin dit "Procureur" est vraisemblablement né le 12 mai 1718 à Fleuriel. Il est le fils de Gilbert Tabutin et de Marguerite Fugier. En 1736, il a épousé Marie Aubois à Fleuriel. Ils ont eu au moins neuf enfants dans cette paroisse où Jean était laboureur.


Arbre : les enfants de Jean "Procureur" Tabutin et Marie Aubois.

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Gilbert Tabutin est né vers 1670. Il a épousé Marguerite Fugier avant 1709-1710. Les époux se sont ensuite installés comme métayer à Fleuriel où sont nés plusieurs de leurs enfants.


Arbre : les enfants de Gilbert Tabutin et de Marguerite Fugier.

Ascendance de Gilberte Fauque (Faulque, Foque)

Les ascendants de Gilberte Fauque présentés dans cet article :

Gilberte Fauque (v.1842-1906)
Marien Fauque (1811-1897), cultivateur
Antoine Fauque (v.1784-1862), cultivateur


Gilberte Fauque est née vers 1842 à Brout-Vernet, probablement au hameau d'Anglard. Elle est la fille de Marien Faulque et de Marie Baury. Avant son mariage, elle était domestique à Saint-Didier-la-Forêt. Le 23 octobre 1867, elle y a épousé Claude Crochet un garçon de ferme originaire de Bellenaves et domicilié à Loriges. Les époux se sont installés à Loriges où ils ont eu quatre enfants (Cf. article « Ascendance d’Anne Crochet »).
Elle est décédée à  Saint-Didier-la-forêt en 1906, à l'âge de 64 ans.

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Marien Fauque est né le 12 juin 1811 à Brout-Vernet, au hameau d'Anglard. Il est le fils d'Antoine Fauque et de Gilberte (Catherine) Rigaudias. Il a épousé Mary Baury avant 1839. Ils ont eu au moins huits enfants, tous nés à l'Anglard, où ils s'étaient installés comme cultivateurs.
Il est décédé à l'âge de 86 ans à Loriges, où il avait rejoint certains de ses enfants.


Arbre : les enfants de Marien Fauque et de Marie Baury.

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Antoine Fauque est né à Charroux vers 1784. Le 25 septembre 1810, il a épousé Gilberte (Catherine) Rigaudias. Le mariage figure sur les tables décénnales, mais on ne peut accéder aux données le concernant car les pages sont manquantes sur le registre du greffe. Quoi qu'il en soit, ils se sont installés comme cultivateurs au hameau d'Anglard où sont nés leurs premiers enfants.
Il est décédé à l'Anglard à l'âge d'environ 78 ans.




Arbre : les enfants d'Antoine Fauque et de Gilberte (Catherine) Rigaudias.
Cet arbre est probablement incomplet.

Un Bourbonnais en Haute-Vienne

Jean-Baptiste Crochet (Cf. article "ascendance d'Anne Crochet") est seul parmi ses frères et soeur a avoir quitté sa région natale.
Pour devenir agent des Eaux et Forêts, il quitte le département de l'Allier et prend poste à Saint-Junien (Haute-Vienne).


Photo : mariage de Gilberte Crochet et Jean Roudier (Veyrac, 1925).
Gilberte Crochet est la fille de Jean-Baptiste qui est assis sa à gauche. Gilberte était institutrice et Jean directeur d'école.

Ascendance d'Antoine Bourdois

Les ascendants patronymiques d'Antoine Bourdois présentés ci-dessous sont les suivants :
Antoine Bourdois (1866-1940), cultivateur
Léonard Bourdois (1837-1928), cultivateur
Pierre Bourdois (1795-1858), métayer
Pierre Bourdois (1767-1826), laboureur, potier en terre (?), journalier
Pierre Bourdois (1739-1817), journalier, vigneron, tisserand, tonnelier
Jean Bourdois (1715-1780), vigneron
Pierre Bourdois (1686-1755), tisserand
Charles Bourdois (vers1634-1714), jardinier

Jean Bourdois ( ?-?), journalier

 



Antoine Bourdois est né le 18 mai 1866 à Bessay-sur-Allier. Il est le fils de Léonard Bourdois et de Claudine Emery qui est décédée seulement quelques jours après l’accouchement. Son père s’est alors remarié avec Jeanne Laurent en février 1867.
On sait peu de choses sur le lieu où a grandi Antoine. Après quelques années passées à Bessay, la famille a quitté cette commune pour Loriges ou Bayet. Avant son mariage, Antoine était domestique à Saint-Didier-la-Forêt (peut-être dans le domaine de son beau-frère, Jean Cagnon). Le 17 avril 1890, il s’est marié avec Anne Crochet à Loriges. Les époux se sont installés sur cette commune où ils ont eu leurs deux enfants : Jean-Baptiste (1890) et Antoine (1891). En 1920, ils étaient encore cultivateurs sur cette commune. Plus tard, ils ont rejoint leur second fils Antoine aux Plaix à Bayet. Après la mort d’Anne en 1934, Antoine a fini ses jours chez ses enfants en alternant les séjours aux Plaix et à Barbery (Bransat) où il est décédé le 13 janvier 1940.


Photo : Antoine Bourdois aux Plaix (Bayet) en 1935


Photo : la maison d'Antoine Bourdois à Loriges. Avant leur départ pour les Plaix à Bayet Antoine Bourdois et son épouse Anne ont habité cette maison située à la sortie du bourg de Loriges. La maison est ensuite revenue en héritage à Antonin Bourdois, son frère Jean-Baptiste ayant renoncé à ses droits. Elle n'appartient plus aujourd'hui aux descendants. (façade - septembre 1996)

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Léonard Bourdois est né le 30 novembre 1837 au domaine de Belleau à Tréteau. Il est le septième enfant de Pierre Bourdois et de Claudine Faure. Vers 1840, la famille s’installe au domaine des Carabins distant de seulement quelques kilomètres, mais situé sur la commune de Montoldre. Après la mort de Pierre Bourdois et Claudine Faure, au moins quatre de leurs enfants se sont installés dans différents domaines de la commune de Bessay-sur-Allier. Léonard en fait partie et il est, avant son mariage, domestique au Figuretier ou au petit Moutier. En 1865, à l’âge de 28 ans, il  épouse Caudine Emery, la fille d’un meunier de Montoldre. Les 24 et 25 mai 1866, Léonard perd successivement sa femme qui vient de donner naissance à leur premier enfant et sa sœur Marie âgée de seulement 26 ans. En janvier 1867, il se remarie avec Jeanne Laurent à Bessay. Ils ont ensemble deux enfants : Jeanne, née au petit Moutier à Bessay en 1868, et Antoine né au Mas de Bessat à Saint-Pourçain. Léonard semble avoir ensuite vécu à Bayet et à Loriges (où vivait son premier fils Antoine). En 1890, il habite à Bricadet (1) et en 1898, il est au Pavillon (2).
Il est décédé le 19 août 1928 à l’âge de 91 ans.

(1) acte de naissance de son petit-fils Antoine Bourdois
(2) acte de naissance de Jeanne Laurent

Arbre : Les enfants de Léonard Bourdois

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Pierre Bourdois est né le 3 ventôse de l'an III (21 février 1795) au domaine des Thévenots à Chemilly. Il est le fils de Pierre Bourdois et de Marie Chamoux. Entre l’an V et l’an X (1797/1802), ses parents quittent ce village pour s’installer en Forterre au domaine de Belleau (Treteau).
Après le décès de sa mère alors qu’il n’a que sept ans, il est probablement élevé par les deux épouses successives de son père. Avant son mariage, il est domestique dans un domaine de Treteau.
À 27 ans, il épouse Claudine Faure, la fille d’un laboureur de la commune de Gouise âgée de seulement 15 ans. Les époux sont ensuite métayers dans différents lieux : à Gouise (1822-v.1823 (1)), à Saint-Voir (les Paponnats, v.1824-v.1826), à Treteau (Belleau, v.1826-v.1838), et à Montoldre (les Carabins, v.1840- ?)
Bien qu’il n’ait jamais été propriétaire, ses revenus semblent avoir été suffisants pour qu’il puisse être inscrit sur la liste des habitants éligibles à la garde nationale (reformée à la suite de la Révolution de 1830). Il n'est toutefois pas retenu pour faire partie des officiers. (voir article "l’élection de la garde nationale de Treteau en 1830")
Il est décédé au Ponthus (Montoldre) le 19 février 1858 à l’âge de 62 ans.

(1) acte de décès de son beau père, Antoine Faure


Arbre : les enfants de Pierre Bourdois (1795-1858) et Claudine Faure


Photo : la ferme des Paponnats (bâtiment principal - août 1994). Pierre Bourdois (1795-1858) a habité aux Paponnats (Saint-Voir) entre 1822 et 1826. Son père Pierre Bourdois (1767-1826) avait dû l'y rejoindre après avoir vécu quelques années à Trévol. Il y est décédé le 31 juillet 1826.

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Pierre Bourdois est né le 8 avril 1767 au domaine des Thévenots à Chemilly. Il est le fils de Pierre Bourdois et de Michelle Bardot. Il est probable qu’il ait vécu à Chemilly jusqu’à son premier mariage avec Marie chamoux en 1794. Les époux s'installent dans un premier temps au domaine des Thévenots, où naissent leurs deux premiers enfants : Pierre (3 ventôse an III/21 février 1795) et Marie ( 17 nivôse an V/6 janvier 1797). Pierre est alors qualifié de "laboureur". Peu après la naissance de Marie, ils quittent Chemilly pour Yzeure, ou il restent peu de temps, puis pour le domaine de Belleau (Tréteau) où ils s’installent au plus tard en 1802. Ces deux déplacements se font en compagnie de plusieurs membres de la famille de Marie Chamoux.
Après le décès de Marie Chamoux en 1802, Pierre se remarie avec Marie Meunier, la cousine germaine de sa première épouse. Selon l’acte de cette union, il exercerait la profession de potier en terre à Treteau. Sur tous les autres actes de cette période, il est néanmoins qualifié de journalier. Les deux époux ont eu un seul enfant qui n’a vécu que quelques jours. Marie Meunier décède à son tour quatre ans après cette unique naissance.
A 42 ans, Pierre épouse alors en troisième noce Benoîte Lagoute. Le statut de journalier semble avoir entraîné de nombreux changements de résidence à partir de cette date. Le premier enfant naît à Tréteau au lieu de la Rue Blanche ou Pierre réside depuis son départ de Belleau. Ils semblent ensuite s’être installés succesivement à Jaligny, à nouveau à Treteau (Bas de Nérré), à Avermes, puis à Trévol (Plaine des Echaudets). Les derniers temps à Trévol sont difficiles : il perd ses deux derniers enfants et sa troisième femme en l'espace de quelques mois. 
 Après le décès de cette dernière, Pierre semble être revenu habiter chez son premier fils au domaine des Paponnats. Il y est mort le 31 juillet 1826 à l’âge de 59 ans.


Arbre : les enfants de Pierre Bourdois (1767-1826)
Pierre a eu dix enfants issus de ses trois mariages. Seuls trois ne sont pas décédés en bas âge.
 


Photo : les Thévenots à Chemilly (avril 2001). Ces bâtiments semblent être les plus anciens dans le hameau des Thévenots qui s'est agrandi récemment par de nouvelles constructions. Il n'est pas certain qu'ils puissent dater du dix-huitième siècle. Pierre Bourdois (1767-1826) est né dans ce village où ses parents Pierre bourdois (1739-1796) et Antoinette Martinet ont vécu quelques années à partir de 1766.

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Pierre Bourdois est né le 22 juillet 1739 à Besson. Il est le fils de Jean Bourdois et d’Antoinette Martinet. À 21 ans, il épouse Anne Moret à Bresnay avec laquelle il s’installe à la Font Chevalier sur la commune de Besson. Deux enfants  naissent de ce premier mariage, mais Anne décède peu après la naissance du second enfant.

Deux ans plus tard, il a 27 ans lorsqu'il épouse en seconde noce Michelle Bardot, originaire de Bressolles. Pierre, le seul enfant issu de ce mariage, naît aux Thévenots à Chemilly mais les époux s'installent ensuite à Besson. C’est une certitude à partir de 1782 (1) . Ils occupent alors une chambre au domaine des Pionats (parfois orthographié « Peilliaunats ») et cultivent quelques œuvres de vignes et une chènevière. Le métier le plus souvent mentionné pour Pierre Bourdois sur les actes de cette période est celui de tisserand. Plus rarement il est qualifié de vigneron, voire de journalier. Cela semble indiquer qu’en plus de l’entretien de la chenevière il devait effectuer d’autres travaux pour assurer la vie de sa famille. Il est peu vraisemblable que le terme de tisserand utilisé sur les registres et par les notaires désignait l’activité de tissage proprement dite. Ce mot était plus certainement employé pour celui de peigneur de chanvre, ce qui correspondait au premier travail de filage à effectuer sur la fibre de chanvre.L'outillage nécessaire à cette activité est -quoi qu'il en soit- le seul à être mentionné explicitement dans les dispositions testamentaires contenues dans un contrat de mariage concernant sa fille Antoinette (2).
Après la mort de Michelle Bardot en 1785, Pierre épouse en troisième noce Marie Desforges avec laquelle il continue à résider aux Pionats jusqu'à son décès en 1793. En quatrième noce, il épouse à l'âge de 53 ans Marie Secrétin. Sur l’acte de naissance de son petit-ils Pierre Bourdois il est qualifié trois ans plus tard de tonnelier sur la paroisse de Besson. Peut-être a-t-il adopté cette activité après son dernier mariage, au contact de son beau-père François Secrétin, lui aussi tonnelier de cette paroisse. Après leur départ des Pionats, c'est dans la plus grande pauvreté que Pierre et Marie semblent avoir terminé leur vie aux Faiteaux, un autre domaine de Besson. Ils sont en effets tous les deux qualifiés de "mendiants" au moment de leurs décès respectifs.
Celui de Pierre survient le 20 novembre 1817, il est alors âgé de 78 ans (3). 

(1) voir article « Un bail à loyer en 1782 »
(2) voir le contrat de mariage Audin-Friaud-Bourdois dans l'article intitulé "Une communauté en 1783"
(3) L'acte le dit marié à Marie Baron, mais il s'agit vraisemblablement d'une erreur dans la rédaction de l'acte 


Arbre : les enfants de Pierre Bourdois (1739-1817)

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Jean Bourdois est né le 13 juin 1715 à Besson. Il est le fils de Pierre Bourdois et de Giberte Moret. À 19 ans, il est vigneron et réside au bourg de Besson lorsqu’il a épouse Antoinette Martinet. Les époux s'installent à Besson où ils semblent n’avoir eu que deux enfants Marie : (°1736) et Pierre (°1739). A 61 ans, après le décès de sa première épouse, il se remarie avec Marie Tixier.
Il est décédé à Besson le 28 mars 1780 à l’âge de 64 ans.


Arbre : les enfants de Jean Bourdois (1715-1780) et Antoinette Martinet.
Marie Bourdois est désignée comme accoucheuse dans les registres paroissiaux de Besson (voir année 1787, en particulier)

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Pierre Bourdois est né le 18 septembre 1686 à Besson. Il est le fils de Charles Bourdois et de Marie Glesbot. A l'âge d'environ 25 ans, il se marie avec Gilberte Moret dans un lieu qui n’a pu être retrouvé. Ils s'installent à Besson où Pierre devient tisserand (peigneur de chanvre). Ils y ont treize enfants entre 1712 et 1732.
Il est décédé à Besson le 8 septembre 1755 à l’âge de 68 ans.
 

Arbre : les enfants de Pierre Bourdois (1686-1755) et Gilberte Moret

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Charles Bourdois est né vers 1634 peut-être à Moulins. Il est le fils de Jean Bourdois et de Louise Geton (1). Il se marie à Bresnay avec Marie Glesbot le 6 février 1677. La famille s'installe à Besson où Charles devient Jardinier au château de Fourchaud. La famille du seigneur des lieux parraine à plusieurs reprise leurs enfants. On a pu retrouver au moins huit enfants de ce couple et tous sont nés à Besson sauf Louis et peut-être Jean qui sont nés à Moulins au début des années 1680.
Il est décédé à Besson à l'âge d'environ 80 ans le 19 septembre 1714.

(1) Le nom de la mère inscrit sur l'acte de mariage semble être une erreur. Cette filiation est établie par l'analyse des parentés inscrites sur différents actes de la paroisse de Besson, cohérente avec cette conclusion.



Photo :
le château de Fourchaud à Besson. Il appartenait à la fin du XVIIème siècle au sieur de Givry.
 
 
 
 
 
 
 
Arbre : Les enfants de Charles Bourdois et Marie Glesbot
 
 
- Seul l'acte de naissance de Jean n'a pu être retrouvé pour l'instant (sauf s'il s'agit de la même personne que Louis né en 1683 à Moulins)  

- En 1681, Jacques est parrainé par Jacques Hugon escuyer du sieur de Givry et Constance Meaulme.

- En 1684, Elisabeth est parrainée par Gilbert Hugon, le seigneur de Fourchaud et Elisabeth Renaud, la fille de François Renaud, sieur de Venize (un fief situé à Cusset) et de dame Elisabeth Hugon. Selon une monographie consacrée à cette famille, la marraine, née le 11 septembre 1663, est âgée de 21 ans. 
(source : Renaud de Venise et de Boisrenaud, monographie imprimée anonyme, 1892, Paris, consulté sur gallica)

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Jean / Jehan Bourdois est né vers 1600. Il est journalier à Moulins et à Yzeure au début du XVIIe. Il a eu au moins quatre enfants avec Louise Geton dans les années 1630/1640. 
Il est décédé avant 1665. 
 

 
Arbre : les enfants de Jean Bourdois et Louise Geton


 
 

Ascendance de Jeanne Courrier

Les ascendants de Jeanne Courrier :

Jeanne Courrier (1746-1798)
Henry courrier (1713-1778) locataire, laboureur
Antoine courrier (v.1665-v.1720)


Jeanne Courrier est née le 27 août 1746 à Boucé. Elle est la fille d’Henry Courrier et d’Anne Belot. Le 24 octobre 1778, elle épouse Gilbert Emery, un vigneron originaire de Créchy veuf depuis trois ans. Ils habitent successivement à Créchy, Villaines (actuelle commune de Marcenat) puis à Saint-Rémy-en-Rollat.
Elle est décédée à Saint-Rémy-en-Rollat le 2 mai 1798, à l'âge de 51 ans.


Arbre : les enfants de Jeanne Courrier.

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Henry Courrier est né le 9 mai 1713 à Rongères. Il est le fils d’Antoine Courrier et d’Anne Guinatier. A 26 ans, il épouse Anne Belot à Rongères avec laquelle il s'installe comme laboureur locataire sur la paroisse voisine de Boucé. ils ont ensemble au moins sept enfants entre 1741 et 1758. A 46 ans, après le décès d'Anne, il se remarie avec Antoinette Martel, cette fois ci à Boucé.
Il est décédé à Boucé le 22 juin 1778, à l'âge de 65 ans.


Arbre : les enfants d'Henry Courrier. L'acte de naissance de Gilbert Courrier n'a pu être retrouvé, il n'apparaît que comme témoin lors du mariage de ses sœurs Marie et Françoise. Il s'agit peut-être d'un fils issu du second mariage d'Henry.

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Antoine Courrier est né à la fin du XVIIe siècle.  Le 8 février 1689, il épouse Anne Guinatier à Rongères. Il semble qu'ils soient restés toute leur vie sur cette paroisse où ils ont eu douze ou treize enfants enfants entre 1690 et 1717.




Arbre : les enfants d'Antoine Courrier et Anne Guinatier.
 Il manque peut-être un enfant (Marc Courrier, né en 1706)