samedi 22 novembre 2008

Ascendance de Marie Olier

Marie Olier est née le 6 pluviôse an VIII (26 janvier 1800) à Saint-Germain-de-Salles. Elles est la fille de Claude Olier et de Anne Achar. Le 28 octobre 1817, à l’âge de 17 ans, elle a épousé Simon Lelong, le fils d’un propriétaire de Salles. Les époux ont vécu à Saint-Germain-de-Salles comme journaliers, puis comme propriétaires, au moins jusqu’en 1838.

Claude Olier est le fils de Jean Olier et de Jeanne Durie. Il est né à Saint-Germain-de-Salles vers 1770. Il a épousé Anne Achar dans cette même commune le 15 janvier 1793. Les époux étaient cultivateurs propriétaires, ils ont eu au moins quatre enfants entre 1794 et 1800.

Jean Olier (Aullier) est le fils de Gilbert Olier et de Jeanne Bourdier. Il était journalier à Salles lorsqu’il a épousé Jeanne Durie le 11 novembre 1755.

Gilbert Olier (Allier) est le fils de Louis Olier et de Jeanne Dachier. Il a épousé Marie Bourdier à Jenzat le 17 septembre 1731.

Louis Olier est décédé à Biozat avant le mariage de fils en 1731.


Arbre : les descendants de Gilbert Olier (3 générations)

vendredi 21 novembre 2008

Ascendance de Gabrielle Pannetier

Les ascendants patronymiques de Gabrielle Pannetier présentés dans l'article ci-dessous sont les suivants :
Gabrielle Pannetier (1783-1840)
Antoine Pannetier (vers 1745/48-1783)
Quintien Pannetier (?-?)
Antoine Pannetier (?-?)

Gabrielle Pannetier est née le 14 août 1783 à Saulzet. Elle est la fille d’Antoine Pannetier et de Gilberte Trésorier. Le 25 novembre 1807, elle épouse Quintien Durin, un garçon de ferme originaire de Saint-Rémy-de-Blot, mais qui travaille à ce moment là dans un domaine de Monteignet, près de Saulzet. C'est dans ce dernier bourg que les époux s'installent comme journaliers. Ils y ont six enfants.
Elle est décédée dans sa maison le 25 novembre 1840, à l’âge de 57 ans.

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Antoine Pannetier est né vers 1745, peut-être dans la paroisse de Saint-Etienne à Gannat ou à Saint-Priest d’Andelot. Il est domestique à la Chapelle d’Andelot avant son mariage. Le 26 février 1770, à l'âge d'environ 25 ans, il épouse Gilberte Trésorier à Saulzet, où il devient journalier. Les époux ont six enfants entre 1771 et 1783.
Antoine est décédé le 3 août 1783, à l’âge d’environ 35 ans, quelques jours seulement avant la naissance de sa dernière fille Gabrielle.

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Quintien Pannetier a vécu au village de la Batisse, alors situé sur la paroisse de Saint-Etienne (actuelle commune de Gannat), avec son épouse Catherine Sauvestre. Ils ont eu au moins deux enfants.


Arbre : les enfants de Quintien Pannetier (?-?) (deux générations)


Carte : le village de la Batisse fait aujourd’hui partie de la commune de Gannat, mais ils appartenait autrefois à la paroisse de Saint-Etienne. Il est situé sur la route de Saint-Priest-d’Andelot.

jeudi 20 novembre 2008

Ascendance de Claudine Lelong

Claudine Lelong est née le 10 septembre 1818 à Saint-Germain-de-Salles. Elle est la fille de Simon Lelong et de Marie Olier. Le 20 novembre 1838, elle a épousé Antoine Durin, originaire de Saulzet. Ils ont eu trois enfants : Antoine (°1839), Louis (°1842) et Claudine (°1844).

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Simon Lelong est né le 4 novembre 1789 à Saint-Germain-de-Salles. Il est le fils de Pierre Lelong et de Gilberte Labar. Il a épousé Marie Olier le 28 octobre 1817. Après avoir été journalier durant quelques années, il semble être devenu propriétaire.

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Pierre Lelong était cultivateur propriétaire à Saint-Germain-de-Salles, avec son épouse Gilberte Labar, au début du XIXe siècle.


Arbres : les descendants de Pierre Lelong (?-?) (deux générations)

Ascendance de Jeanne et Claudine Durin

Les ascendants patronymiques de Jeanne Durin présentés dans cet article sont les suivants :
Jeanne Durin ( 1873-1962)
Antoine Durin (1839-?), cultivateur, cantonnier et Claudine Durin (1844-?)
Antoine Durin (1812-1889), propriétaire, journalier, cultivateur
Quintien Durin ( 1782-1824), journalier
Jean Durin (?-?)

Jeanne Durin est née le 29 juin 1873 à Broût-Vernet. Elle est la fille de d’Antoine Durin et de Marie Roumeau. Le 1er octobre 1898, elle épouse Baptiste Guillot, son cousin germain, originaire de Charroux. Après quelques années de travail comme domestiques au château du Verger, les mariés ouvrent un commerce de sabotier à Broût-Vernet (1901). Ils n’ont eu qu’une fille, Germaine, en 1903.
Elle est décédée à Saint-Pourçain-sur-Sioule le 5 janvier 1962, à l’âge de 88 ans.














Photo : coffret réalisé par Baptiste Guillot pour Jeanne.


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Antoine Durin est né le 24 août 1839 à Saint-Germain-de-Salles. En 1867, il épouse Marie Roumeau, une jeune femme de seulement seize ans originaire de Saint-Didier-la-Forêt. Leur premier enfant naît au village des Collettes à Saint-Germain-de-Salles où ils se sont installés comme cultivateurs. Vers 1870, ils déménagent pour Broût-Vernet où Antoine devient cantonnier (garde-champêtre).




Arbre : les enfants d'Antoine Durin et Marie Roumeau.
















Photo : Antoine Durin (1839-?) était cantonnier à Broût-Vernet. En 1909, à 70 ans, il a reçu la médaille d'honneur pour "le dévouement dont il a fait preuve dans l'exercice de ses fonctions". Le diplome est signé de Georges Clémenceau, alors ministre de l'Intérieur.

Claudine Durin, la soeur d'Antoine (voir ci-dessus) est née le 23 juin 1844 à Saint-Germain-de-Salles. A 17 ans, elle se marie avec Mathieu Guillot, un cultivateur originaire de Charroux. Les époux s'installent dans un premier temps aux Perrets à Saint-Germain-de-Salles et c'est ici que naissent leurs premiers enfants. Ils quittent ensuite ces lieux pour la commune de Charroux. En 1889, ils sont cultivateurs à Mongond sur la commune de Bellenaves (1). En 1898, ils ont a nouveau déménagé pour les Combes à Broût-Vernet. On perd ensuite leur trace...

(1) voir décès d'Antoine Durin, Bellenaves, 1889 

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Antoine Durin est peut-être né le 2 novembre 1811 à Saulzet, incertitude liée à la déclaration tardive de son père qui intervient seulement 3 mois et demi plus tard, le 14 février 1812.  Il est le fils de Quintien Durin et de Gabrielle Pannetier (1). Il est garçon de ferme jusqu’à son mariage à l'âge de 26 ans avec Claudine Lelong, la fille d’un propriétaire de Saint-Germain-de-Salles. Les mariés s'installent sur cette commune où Antoine est qualifié de "propriétaire" lors de la naissance de leur premier fils, puis de journalier lors de la naissance des deux enfants suivants (2). Il est probablement resté à Salles jusqu'au décès de sa femme qui survient en 1881. Il rejoint ensuite sa fille et son gendre qui sont à ce moment là installés au Mongond à Bellenaves.
Il est décédé au Mongond le 16 septembre 1889, à l'âge de 77 ans.

(1) Là encore, il y a une incertitude, car la nom de la mère indiqué sur l'acte de naissance est celui de Gilberte Bost. Il s'agit probablement d'une erreur car il ne semble pas y avoir d'homonyme de Quintien sur la commune à cette date (il existe par contre une femme dénommée Gilberte Bost, mais elle est mariée avec joseph Laprugne depuis 1807). Quoi qu'il en soit "l'erreur" est rectifiée sur l'acte de mariage d'Antoine sur lequel le nom de la mère est bien Gabrielle Pannetier)  
(2) Au moment du mariage en 1838, il est "journalier" sa femme est "propriétaire"






Arbre : les enfants d'Antoine Durin et Claudine Lelong.
Pierre Guillot et Jeanne Durin, qui se sont mariés à Broût-Vernet en 1898, étaient cousins germains.
 
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Quintien Durin est né le 23 avril 1782 à Saint-Rémy-de-Blot. Il est le fils de Jean Durin et de Gilberte Martel. En 1807, il est domestique à Monteignet lorsqu’il épouse Gabrielle Pannetier à Saulzet. Les mariés s'installent à Saulzet, au cœur du village, dans le quartier des Billys. Il y ont six enfants. Quintien est journalier et ne semble pas avoir été propriétaire.
Il est décédé dans sa maison le 21 septembre 1824, à l’âge de 42 ans.



Arbre : les enfants de Qunitien Durin et Gabrielle Pannetier

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Jean Durin était cultivateur au village des Lamis (paroisse de Saint-Rémy-de-Blot) dans les années 1770-1780. Il a eu au moins trois enfants avec son épouse Gilberte Martel.


Arbre : les enfants de Jean Durin et Gilbert Martel























Carte : Jean Durin et Gilberte Martel ont vécu au village des Lamis, au plus tard à partir de 1778. Ce hameau est situé sur les hauteurs des gorges de la Sioule entre les bourgs de Saint-Rémy-de-Blot et de Pouzol.






Photo : le paysage sur les hauteurs des gorges de la Sioule. En arrière plan, le village des Lamis

lundi 10 novembre 2008

Le château du Verger à Broût-Vernet

Les deux photographies suivantes sont extraites de l'ouvrage de Jacques et Olivier PERRET L'album de mon village, Broût-Vernet, publié en 2003 par l'association AZI LA GARANCE.
Les lettres publiées ensuite ont été conservées par les descendants de Baptiste Guillot.



Photo : le château du Verger appartenait à la belle famille du colonel de la Laurencie. Baptiste Guillot et son épouse y ont travaillé quelques années après après leur mariage, avant d'ouvrir un commerce à Broût-Vernet (voir article : ascendance de Pierre Guillot)


Photo : Philipe Sosthène de la Laurencie est assis tout à gauche sur cette photographie prise dans le parc du Verger. Son fils, Léon, dont il est question dans les correspondances, est assis au centre.




Les lettres publiées ci-dessous ont été adressées par le colonel de la Laurencie à son ancien ordonnance Baptiste Guillot venu s'installer à Broût-Vernet après son service militaire.

Ascendance de Pierre Guillot

Les ascendants de Pierre Guillot présentés dans cet article :

Pierre dit "Baptiste" Guillot (1874-1959), sabotier
Mathieu Guillot (1838-?), cultivateur
Simon Guillot (1794-1872), cultivateur
Mémin Guillot, (1766-1846), cultivateur, métayer
Sébastien Guillot (1737-1767), laboureur
Annet Guillot (1716-1764), vigneron, laboureur
Antoine Guillot (1678-1749), journalier, vigneron, laboureur
Antoine Guillot (?-?)



Pierre Guillot (dit « Baptiste ») est né le 9 mars 1874 à Charroux. Il est le fils de Mathieu Guillot et de Françoise Durin. Après une enfance passée à Charroux, il a effectué un service militaire qui l’a conduit à exercer pendant plus de deux années la fonction d’ordonnance du colonel Philippe de La Laurencie (1), le directeur d’artillerie du 6ème corps d’armée stationné à Reims. En 1898, à peine relâché de ses obligations militaires, il est revenu dans l’Allier, à Broût-Vernet, où il a épousé Jeanne Durin. Les époux ont rapidement trouvé un emploi chez madame de Moré propriétaire du château du Verger et belle-mère du colonel de La Laurencie. Trois ans plus tard, ils décidèrent d’abandonner leur emploi de domestique et d’ouvrir un commerce où Baptiste exerçait le métier de sabotier. Baptiste Guillot et Jeanne Durin n’ont eu qu’une fille, Germaine, en 1903.
Baptiste est décédé à Bransat, où il avait rejoint sa fille, le 4 juillet 1959.
(1) Philippe Marie Léopold Sosthène de Fornel de La Laurencie


Photo : La Grande rue de Broût-Vernet où Baptiste Guillot avait fait construire sa maison qui servait aussi de boutique et d'atelier pour son commerce de sabotier.


Photo : la maison construite par Baptiste Guillot à Broût à partir de 1901. On peut encore voir la vitrine de l'ancienne boutique.


Photo : Baptiste Guillot était sabotier mais aussi artiste comme en témoigne ce coffret ouvragé réalisé pour sa fille. Il jouait aussi du violon dans les bals et les noces de village.

Son violon:



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Mathieu Guillot est né le 13 juillet 1838 à Charroux. Il est le fils de Simon Guillot et de Marie Perrin. Le 1er juin 1862, il a épousé Claudine Durin à Saint-Germain-de-Salles. Les époux se sont installés dans cette commune, comme cultivateurs aux Perrets ; c'est ici que sont nés leurs premiers enfants. Il ont ensuite quitté ces lieux pour la commune de Charroux. En 1893, ils sont cultivateurs à Mongond sur la commune de Bellenaves. En 1898, ils ont a nouveau déménagé pour les Combes à Broût-Vernet. Contrairement à son frère, Joseph, Mathieu ne semble pas avoir été propriétaire. Il est désigné comme "locataire" sur certains actes, ce qui explique sans doute ces déménagements fréquents.


Arbre : les enfants de Mathieu Guillot (1838-?)

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Simon Guillot est né le 13 janvier 1794 (24 nivôse an II) au hameau de Foulignage à Vicq. Il est le fils de Mémin Guillot et de Marie Procule Ray. A 24 ans, il épouse Françoise Coutard à Taxat-Senat. Ils ont ensemble au moins trois enfants qui naissent à Taxat, puis à Charroux. Après le décès de sa première épouse, il se remarie à 43 ans avec Marie Perrin, la fille d'un cultivateur de Saint-Gal, dans les gorges de la Sioule. ils ont eu deux enfants à Charroux. Il est qualifié le plus souvent de cultivateur "propriétaire" au cours de cette période.
Il est décédé à Charroux le 18 juin 1872, à l'âge de 78 ans.



Arbre : les enfants de Simon Guillot


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Mémin Guillot est né à Vicq le 6 janvier 1766. Il est le fils de Sébastien Guillot et de Marguerite Bartelet. En 1791, il épouse Marie Procule Ray à Vicq. Les époux s'installent au hameau de Foulignage comme métayers. Ils y ont trois (ou peut-être quatre) enfants. Après le décès de Marie, en 1798, Mémin épouse en sonde noce Marie Gros. Il reste métayer au Foulignage jusque vers 1804, date à laquelle la famille déménage pour le Chancel un autre hameau de Vicq. Vers 1815, Mémin et Marie déménagent un nouvelle fois pour se rendre à Taxat, probablement pour rejoindre Simon, le fils que Mémin avait eu lors de son premier mariage.
Il est décédé à Taxat en 1846, à l'âge de 80 ans.



Arbre : les enfants de Mémin Guillot
On connaît au moins onze enfants à Mémin Guillot.
En 1793, une table du registre de Vicq recense la naissance de Jean Guillot. Il pourrait être un fils supplémentaire de Mémin et Marie Ray. Les pages du registres sont manquantes et l'on ne peut le vérifier.

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Sébastien Guillot est né le 6 octobre 1737 au village des Venaux à Bellenaves. Il est le fils d'Annet Guillot et de Françoise Laplanche. A l'âge de 22 ans, il épouse Marguerite Batelet avec laquelle il s'installe à Vicq comme laboureur. Ils semblent n'avoir eu que trois enfants, tous nés à Vicq.
Il est décédé à l'âge de 29 ans le 4 juin 1767.


Arbre : les enfants de Sébastien Guillot.

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Annet Guillot est né le 28 février 1716 à Bellenaves. Il est le fils d'Antoine Guillot et de Jeanne Neuville. A l'âge de 20 ans, il se marie avec Françoise Laplanche avec laquelle il s'installe comme vigneron au village des Venaux à Bellenaves. Ce village est rapidement quitté pour celui de la Chaume, toujours situé sur la paroisse de Bellenaves. Annet y est alors plutôt qualifié de "laboureur", en compagnie de ses deux frères et de son père Antoine. Après le décès de Françoise qui survient en 1751, Annet quitte la Chaume avec l'un de ses frères pour la ferme de Foulignage située sur la paroisse voisine de Vicq. C'est ici qu'à 39 ans, il se remarie avec Anne Raca. Gabriel et Sébastien qui naissent à Foulignage en 1756 et 1759, semblent être leurs seuls fils. 
Il est décédé à Vicq le 30 août 1764, probablement à Foulignage, à l'âge de 48 ans.




Arbre : les enfants d'Annet Guillot. 
Il existe un doute sur la naissance de Joseph Guillot puisque le nom de la mère inscrit sur l'acte des registres paroissiaux n'est pas celui de Françoise Laplanche mais de Gilberte Fayollet. Il semble toutefois qu'il s'agisse d'une erreur du curé. De façon assez troublante, cette même erreur est répétée vingt ans plus tard lors de la naissance de son dernier fils. Le nom indiqué pour la mère est alors celui d'Anne Fayolet. La encore d'autres éléments (comme l'identité des témoins et le lieu de la naissance) laissent penser qu'il s'agit d'une erreur du curé.