mercredi 21 janvier 2009

Ascendance de Françoise Sauvage

Les ascendants patronymiques de Françoise Sauvage présentés dans cet article sont les suivants :

Françoise Sauvage (1873-1945)
Guillaume Sauvage (1848-?), cultivateur.
Michel sauvage (1821-1865), menuisier.
Guillaume Sauvage (1788-1862), menuisier.
Claude Sauvage (1758-1835), menuisier.
Louis Sauvage (1713-?), maréchal-ferrrant.
Michel Sauvage (?-?), maréchal-ferrant.
François Sauvage (?-?)
Henri Sauvage (?-?)


Françoise sauvage est née le 24 août 1873 à Mariol. Elle est la fille de Guillaume Sauvage et de Marie Valadier. À 23 ans, elle a épousé Gabriel Laurut à Mariol. Les époux se sont installés dans cette commune, au domaine des Audins où ils étaient cultivateurs. Ils ont eu deux filles : Marguerite (°1898) et Marie justine (°1903). Après le décès de Gabriel Laurut, en 1912, elle s’est remariée avec Antoine Maubert. Elle est décédée à Mariol le 5 octobre 1945, à l’âge de 72 ans.


Arbre : les enfants de Françoise Sauvage (1873-1945) et Gabriel Laurut (1869-1912)


Photo : Françoise Sauvage et sa seconde fille Justine (vers 1920).

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Guillaume Eugène Sauvage est né le 26 décembre 1848 à Mariol. Il est le fils de Michel Sauvage et d’Anne Bargheon. a 22 ans, il a épousé Marie Valadier, la fille d’un maréchal-ferrand de Limons. Il est ensuite devenu cultivateur à Mariol. Il semble qu’il n’ait eu qu’une fille, Françoise, en 1873.
Il est décédé avant 1923.

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Michel Sauvage est né le 20 octobre 1821 à Busset. En 1847, il a épousé Anne Bargheon à Mariol. Ils ont eu au moins deux enfants, Guillaume (°1848) et Eugène (°1860). Comme son père et ses deux frères, il exerçait le métier de menuisier à Busset. Après le décès de sa première épouse, en 1862, il s’est remarié avec Françoise Martin, avec laquelle il a eu au moins un fils, joseph (°1863).
Il est décédé le 10 août 1865, à l’âge de 43 ans.


Arbre : les enfants de Michel Sauvage (1821-1843).

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Guillaume Sauvage est né le 3 octobre 1788 à Busset. Il est le fils de Claude Sauvage et de Magdeleine Fort. A 19 ans, il entre dans l'armée napoléonienne et participe à plusieurs campagnes. Les informations figurant sur le dossier déposé pour l'obtention de la médaille de Sainte-Hélène en 1857 (1), bien que très laconiques, permettent de reconstituer une partie de son parcours de simple soldat. De 1808 à 1814, il participe à la campagne d'Espagne, déclenchée par la volonté de Napoléon de mettre la main sur la monarchie espagnole. Aidés par les Anglais et les Portugais, les Espagnols parviennent finalement à repousser les Français. En 1814, les coalisés sont désormais en mesure de s'attaquer au territoire national et Guillaume est mobilisé pour sa défense dans une dernière campagne connue sous le nom de campagne de France. C'est probablement à l'issue de cette dernière qu'il est emprisonné pour dix mois "sur les pontons" (2).
En 1816, à l'âge de 27 ans, il est de retour à Busset où il s'installe avec sa nouvelle épouse Anne Satrin, la petite fille d'un officier du comte de Busset. Ils ont ensemble au moins quatre enfants jusqu’en 1824. Guillaume peut alors exercer son métier "civil" de menuisier, transmis par son père et qu'il transmetra à son tour à ses trois fils.
Il est décédé le 18 juin 1862, à l'âge d'environ 75 ans. Le dossier de la médaille de saint-Hélène avait, cinq ans plus tôt, dressé un tableau plutôt dramatique de sa situation en le disant "âgé, aveugle et dans la misère la plus grande"

(1) Il s'agit d'une décoration créée par Napoléon III pour honorer les militaires ayant combattu sous les drapeaux de la france dans les Grandes Armées de 1792 à 1815. Le dossier de Guillaume Sauvage se trouve aux AD03 sous la cote 1M984 (extrait ci-dessous).


(2) Prisons installées sur des navires de guerres trop anciens pour continuer la navigation. On trouvait de tels pontons en Angleterre et sur le littoral atlantique français. le dossier de Guillaume ne précise pas où a eu lieu son incarcération.


Arbre : Descendance de Guillaume Sauvage (1788-1862) sur deux générations. On peut remarquer la transmission de la profession de menuisier sur plus d'un siècle.





Documents : détails du diplôme remis aux combattants ayant reçu la médaille de Sainte-Hélène (AD03 1M984)

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Claude Sauvage est né vers 1758, vraisemblablement à Châteldon. Il est le fils de Louis Sauvage et de Jeanne Pinaud. En 1786, à l'âge de 28 ans, il a épousé Magdeleine Fort à Busset. Il s'est alors installé comme menuisier dans ce village. Les époux y ont eu au moins sept enfants entre 1787 et 1801.
Il est décédé le 16 décembre 1835, à l'âge d'environ 77 ans.


Arbre : les enfants de Claude Sauvage (v.1758-1835) et de Magdeleine Fort.

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Louis Sauvage est né à Châteldon le 6 octobre 1713. Il est le fils de Michel Sauvage et de Claudine Foucaud. À vingt ans, Il a épousé Jeanne Pinaud à Châteldon. Les époux se sont installés dans ce village où Louis était maréchal-ferrant. L'arbre présenté ci-dessous montre la partie de leur famille qui a pu être reconstituée


Arbre : les enfants de Louis Sauvage et de Jeanne Pinaud.

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À venir... :

Michel Sauvage
François Sauvage
Henri Sauvage

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