mercredi 22 juillet 2009

Ascendance de Jacqueline Fouché

Les ascendants de Jacqueline Fouché présentés dans cet article sont les suivants : 

Jacqueline Fouché (1720-1795) 

Emmanuel Fouché (v.1699-1734), cabaretier, marchand

 Pierre Fouchier (v.1660- ?), peigneur de chanvre

 François Fouchier ( ?- ?)

 Le patronyme a subi de nombreuses transformations orthographiques et phonétiques : On a pu relever les formes suivantes : Fouché – Fouchet – Foucher – Fouchier - Fauchier  

Jacqueline Fouché est née le 15 mai 1720 à Périgny. Elle est la fille d’Emmanuel Fouché et de Pierrette Denidet. Elle a sûrement grandi sur cette commune, mais elle est devenue orpheline à l’âge de 14 ans. À 16 ans, elle a épousé au Breuil Joseph Morand, un jeune homme d’un an son aîné. Les époux semblent s’être installés sur cette paroisse où Joseph exerce le métier de blanchisseur. Ils ont ensuite déménagé pour quelques années au domaine Besbre à Nizerolles, avant de revenir à La Goujeasse sur la paroisse du Breuil. Entre l'âge de 17 ans et celui de 45 ans, Jacqueline a eu 15 enfants (voir article famille Morand). Dans les années 1780, le couple semble avoir vécu quelques années à Chatel-Montagne, mais ils sont par la suite revenus chez leur dernier fils Joseph, devenu sabotier à La Goujeasse. 

Elle est décédée au Breuil le 17 mars 1795, à l’âge de 74 ans.  

***********************************************************************

Emmanuel Fouché est né le 18 février 1699 à Saint-Germain-des-Fossés. Il est le fils de Pierre Fouché et de Gilberte Billard. A l'âge de 20 ans, il se marie avec Pierrette Denidet à Périgny. Ils s'installent sur cette paroisse comme cabaretier et marchand. Ils y ont trois enfants mais Pierrette décède quelques jours après la naissance de leur dernière fille, Angélique. Il ne semble pas qu’Emmanuel se soit remarié malgré son jeune âge et ses trois enfants en bas âge. 

Il est décédé à Périgny le 7 juillet 1734, à l’âge de 36 ans.

 

 Arbre : les descendants d'Emmanuel Fouché (1699-1734) et Pierrette Denidet  

On ne possède que l'acte de naissance d'Angélique Françoise, leur dernière fille. Le prénom lui est transmis par sa marraine Angélique Françoise de la Salle. 

 ********************************************************************

Pierre Fouchier est né vers 1660, vraisemblablement à Cusset. Il est le fils de François Fouchier et de Claude Ameil. En 1685, il a épousé Gilberte Billard à Saint-Germain-des-Fossés. Leurs premiers enfants sont nés sur cette paroisse. 


 ********************************************************************

 François Fouchier vivait à Cusset dans le milieu du dix-septième siècle. Il a eu au moins deux enfants avec Claude Ameil. 

Arbre : les enfants de François Fouchier et Claude Ameil.

Deux mariages non identifiés

Ces deux mariages ont eu lieu dans les environs de Saint-Pourçain-sur-Sioule et de Varennes-sur-Allier vers 1910 et 1920. Seules quelques personnes sont identifiées.



Environs de Saint-pourçain-sur-Sioule (après 1920)

Les personnes identifiées sont :
Jean-Baptiste Bordois
Marie Thuizat
Antoine Bordois
Marie-Louise Forestier




Environs de Varennes-sur-Allier (vers 1910)

La seule personne identifiée est Jean-Baptiste Bordois

vendredi 17 juillet 2009

Blaise Crochet devant la justice de paix en 1797.

Au cours de l'année 1790, les constituants travaillent à une réforme de la justice, au sujet de laquelle les doléances étaient fort nombreuses quelques années plus tôt sous l'Ancien Régime. Une justice civile, puis une justice de proximité dite justice de paix, dont les juges sont élus par les citoyens, naissent la même année. Les tribunaux de paix, siégeant dans les cantons abordent tous les événements conflictuels de la vie quotidienne…

Le 8 mai 1797 Claude Bréniol, journalier à Saint-Bonnet-de-Rochefort demande à Blaise Crochet (1) “une somme de vingt (et) une livres restant de trente-six livres pour retour d’un troc de cheval dans le cours de vendémiaire dernier (…) terme échu le 21 brumaire”

En justice civile et en conciliation apparaissent en effet à plusieurs reprises des conflits portant sur des échanges de produits dont les termes n’ont pas été respectés par le défendeur. Ce « troc » est un phénomène banal dans les sociétés au sein desquelles, pour diverses raisons, la monnaie joue un rôle économique secondaire ou amoindri. Depuis 1793 et pendant toute la période du directoire, la pratique du troc semble précisément avoir pris une ampleur inusitée et il n’est donc pas étonnant de trouver de nombreuses affaires en conciliation.

Tout le texte de cet article est tiré de l’ouvrage de Claude COQUARD et Claudine DURAND-COQUARD, Société rurale et justice de paix, Deux cantons de l’Allier en Révolution, Presse universitaire Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2001, pp. 202-203.

(1) voir article intitulé "ascendance d'Anne Crochet"

mercredi 1 juillet 2009

Ascendance de Marguerite Bayet


Les ascendants de Marguerite Bayet présentés dans cet article :

Marguerite Bayet (1814-1856)
Jacques Bayet (v. 1769-1830), journalier, locataire, laboureur
Jean Bayet (v.1739-1785), métayer


Marguerite Bayet est née le 8 juillet 1814 à Frenière sur la commune de Vieure. Elle est la fille de Jacques Bayet et de Gilberte Petitet. A 28 ans elle a épousé Pierre Bougarel à Bresnay. Les époux se sont installés à Cressanges, où ils ont eu au moins deux enfants, puis au Montet.
Elle est décédée au Montet le 9 mars 1856, à l’âge de 41 ans.

**********************************************************************************

Jacques Bayet est né en 1767 ou en 1769 à Rocles où à Buxières-les-Mines (1). Il est le fils de Jean Bayet et d’Anne Blanchet. Il s’est marié à trois reprises. La première fois fois vers l’âge de 27 ans avec Jeanne Pinel, la seconde fois vers 30 ans avec Marie Sciaume et la dernière fois avec Gilberte Petitet à environ 44 ans. Il a été journalier et métayer dans de nombreux lieux différents : au village de Seauve (commune de Chavenon), à Louroux-Bourbonnais, à Fernière (commune de Vieure), à Papilotière et à Augère (commune de Buxières-la-Grue).
Il est décédé au bourg de Buxières le 8 mars 1830.
(1) L’incertitude est liée à deux informations contradictoires. Sur l’acte de son premier mariage il est inscrit : né à Buxières le 26 mai 1767. Sur les actes de son deuxième et troisième mariages il est inscrit : né à Rocles le 7 juillet 1769. Cette dernière date semble plus vraisemblable.




Arbre : les enfants de Jacques Bayet (v.1769-1830). Il reste une incertitude concernant le second mariage ( filiation de Marguerite Bayet à Confirmer ; peut-être d'autres enfants ? )

**********************************************************************************

Jean Bayet était cultivateur. il est décédé à l'âge d'environ 46 ans au village des Varins, à Beaune-d'Allier, où il était le métayer de Jean Degrange.