lundi 31 août 2009

Ascendance de Marguerite Dumas



Avec la famille Dumas, on entre dans le monde des mariniers et de la batellerie sur l’Allier. On doit à Pierre Mondanel une des synthèses les plus érudites sur la question (1). Selon cet auteur, on peut distinguer trois sortes de mariniers ou « voituriers d’eau ». Les deux premiers types pratiquaient une navigation à l’échelle du bassin Loire-Allier : les premiers étaient des marchands aux moyens financiers d’une certaine envergure qui, outre les activités de transport, avaient aussi le main-mise sur le commerce, c’est-à-dire sur les cargaisons transportées. D’autres n’étaient propriétaires que de leur embarcation et n’étaient rémunérés que pour le transport. Il existait enfin des mariniers pratiquant un commerce ambulant plus local, transportant à l’image des représentants en camions d’aujourd’hui, quelques produits.
Il est difficile de déterminer à partir des seules informations fournies par l’état civil à quelle catégorie appartenaient les familles de mariniers présentées ci-dessous. Sur les actes, la simple mention de « marinier » ne permet pas toujours de trancher. D’autant plus que, passé un certain âge, beaucoup sont dits « propriétaires ». Le terme, la encore, peut prêter à confusion. Chez les cultivateurs, il désigne ceux qui possèdent leur exploitation. Dans le cas des mariniers, il semble plutôt le signe d’une certaine réussite et il s’appliquerait alors à un domicile ou une embarcation.

La famille présentée ici est issue, aux deux plus anciennes générations, de Gilbert Dumas, fermier général de la seigneurie de Limons et de Jean Dumas, désigné par le terme plus vague de « bourgeois ». Ils sont à l’origine d’une véritable dynastie de marchands et de mariniers ayant exercé à Limons aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette généalogie a été étudiée dans tous ses prolongements par M. Rambaud et publiée sur le site geneanet.org :

Lien généanet

L’évolution de la famille Dumas est assez variable selon les différentes branches. Pour ce qui concerne l’ascendance présentée ci-dessous, on retrouve le schéma proposé par Pierre Mondanel concernant l’histoire de l’activité de batellerie. Jusqu’au milieu du dix-huitième siècle, cette « lignée » conserve une certaine notabilité et une aisance financière qui semble s’estomper par la suite. Les mariages contractés avec des filles de marchands issus de la vallée de l’Allier laissent place à des alliances plus locales dans des milieux d’artisans.

(1) Pierre MONDANEL, L'ancienne batellerie de l'Allier et de la Dore de Langeac à Nevers, 1ère ed. 1975.


Les ascendants de Marguerite Dumas présentés dans cet article sont les suivants :

Marguerite Dumas (1824-?), tailleuse de robe
Augustin Dumas (1773-1846), marinier, propriétaire
Gabriel Dumas (1747-?), voiturier par eau, marinier
Mathieu Dumas (1724-1750), batelier
Henry Dumas (v.1694-1739), voiturier par eau
Jean Dumas (?-?)
Gilbert Dumas (v.1623-1693)


Marguerite Dumas est née le 10 mai 1824 à Limons. Elle est la fille d’Augustin Dumas et de Marie Moitrioux. A 21 ans, elle est tailleuse de robe au quartier des Michauds lorsqu’elle épouse Claude Valadier, un maréchal-ferrant originaire des Martres d’Artière. Les mariés s'installent à Limons, dans le quartier dit « de l’église », puis à la Jonchère. Ils  ont eu au moins quatre enfants entre 1846 et 1861 : Jean (°1846), qui est devenu à son tour maréchal-ferrant, Antoine (°1848), Marie (°1851) et Jean (°1861).

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Augustin Dumas est né à Limons le 19 septembre 1773. Il est le fils de Gabriel Dumas et d’Anne Citerne. A 28 ans, il épouse Louise Citerne, à Limons. Ils ont sept enfants entre 1801 et 1822, année du décès de Louise. Le 1er juillet 1823, à 50 ans, il se remarie avec Marie Moitrioux. Il ne semble plus exercer la profession de marinier à cette date. Il est qualifié de propriétaire (il possède une maison). Il semble n’avoir eu qu’une fille avec sa seconde épouse : Marguerite.
Il est décédé à Limons dans sa maison du quartier des Michauds le 24 mars 1846, à l’âge de 72 ans.


Arbre : les enfants d'Augustin Dumas (1773-1846)


Photo : le quartier des Michauds à Limons. Il s'agit d'un groupe de maisons en bordure immédiate de l'Allier juste à la sortie du bourg. Comme Augustin Dumas, de nombreux mariniers y possédaient des habitations au XIXe siècle.


Photo : l'Allier à la hauteur du pont de Limons

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Gabriel Dumas est né le 11 avril 1747 à Limons. Il est le fils de Mathieu Dumas et et d’Élisabeth Lafaye. A 24 ans, il épouse Anne Citerne à Limons. Après la naissance de leur second fils, Claude, il n'ont plus d'autres enfants à Limons. Lors de la naissance de ses enfants, il est qualifié de voiturier d'eau ou de marinier.
Il était décédé lors du mariage de son premier fils Augustin en 1801. 


Arbre : les enfants de Gabriel Dumas et Élisabeth Lafaye


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Mathieu Dumas est né le 13 juin 1724 à Limons. Il est le fils d'Henri Dumas et de Marguerite Meyssat. A 21 ans, il est garçon batelier lorsqu'il épouse Elisabeth Lafaye à Limons. Il devient ensuite batelier sur la rivière Allier comme son père.
Il est décédé seulement quatre ans après ce mariage, à l'âge de 25 ans.


  
Photo : signature de Mathieu Dumas (AD 63 en ligne, 6E 196/1, 1746)


Arbre : les enfants de Mathieu Dumas et Elisabeth Lafaye.

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Henri Dumas est né vers 1694, probablement à Limons. Il est le fils de Jean Dumas et de Jeanne Mezard.

mardi 25 août 2009

Ascendance de Magdeleine Fort : un artisan lorrain à Busset


Les ascendants patronymiques de Magdeleine Fort présentés dans cet article sont les suivants :

Magdeleine Fort (1756-1820)
Joseph Fort (1711-1781), menuisier
Jean Fort (v.1667-1742), laboureur
Etienne Fort (?-?)


Magdeleine Fort est née le 26 juillet 1756 à Busset. Elle est la fille de Joseph Fort et d’Anne Guérignaud. Le prénom figurant sur l’acte de naissance est celui de Louise, mais elle ne fut plus désignée par la suite que par celui de Magdeleine. Il s’agissait des deux prénoms de sa marraine la comtesse de Busset. Après le décès de ses deux parents, elle a eu deux « enfants naturels », Jean et Anne. Ce n’est qu’à 29 ans qu’elle a épousé Claude Sauvage, un menuisier originaire de Châteldon. Le couple a eu sept enfants entre 1787 et 1801.
Elle est décédée le 30 novembre 1820 à l’âge de 64 ans.


Arbre : les enfants de Magdeleine Fort (1756-1820)


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Joseph Fort est né le 30 août 1711 à Ménil-la-Horgne en Lorraine. Il est le fils de Jean Fort et d’Anne Contat. Joseph Fort a quitté sa province natale pour devenir « menuisier de la comtesse de Busset » dans le Bourbonnais. La comtesse en question était Magdeleine Louise Jeanne de Clermont-Tonnerre et elle avait épousé Le comte de Bourbon Busset en 1743. Dans la mesure où la famille de Clermont-Tonnerre possédait un domaine à Hamonville, à moins de trente kilomètres de Ménil-la-Horgne, on peut supposer que c’est elle qui a fait venir Joseph à Busset. Le 27 novembre 1755, à 43 ans, il y a épousé Anne Guérignaud. Le couple a eu huit enfants entre 1756 et 1771. Joseph et Anne sont à l’origine d’une véritable dynastie d’artisans qui ont exercé à Busset au moins jusqu’à la fin du XIXe siècle avec des talents assez divers : menuisiers surtout, mais aussi armuriers, serruriers, sabotiers, fondeurs, maréchaux, et même mécaniciens.
Il est décédé le 22 juillet 1781, à l’âge de 69 ans.


Arbre : les enfants de Joseph Fort (1711-1781) et Anne Guérignaud

On connaît huit enfants de ce couple, dont deux jumeaux. Trois sont morts jeunes. La seule information que l'on possède sur Jean-louis est qu'il a été le témoin de mariage de son frère Michel, à Lapalisse, à l'âge de 31 ans. On ne possède aucune information sur Louise Madeleine.
On peut suivre la descendance des trois enfants restants :

- 1/ Magdeleine Louise a épousé Claude Sauvage, un menuisier originaire de Châteldon (voir ci-dessus et les articles sur la famille Sauvage)

- 2/ Michel, menuisier à Busset. A l'âge de 28 ans, il a épousé à Lapalisse Marianne Dumas. Il semble assez actif au moment de la Révolution. En 1793, lors de la vente des biens du château de Busset, il est parmi les principaux acheteurs : un lit et sa literie à 425 livres, une courtepointe garnie d'étoffe verte, deux cordons de sonnette, une caisse avec une roue à filer, une fontaine avec son bassin, un fauteuil, un moulin à café, etc.. mais aussi trois bancs de menuisier et le bois d'un tour (1). D'où provenaient les moyens de ce jeune trentenaire ? On sait que son père était le menuisier de la comtesse jusqu'à sa mort en 1781. Peut-être que le père et ses fils avaient profité de cette position pour faire fortune. Peut-être a-t-il été mandaté secrétement par la famille du compte pour mettre à l'abris quelques objets en attendant des jours meilleurs.
Sous le directoire, c'est aussi à lui que l'on confie la réalisation d'un autel de la patrie pour la tenue des fêtes républicaines (2).
Les choix des conjoints montrent la volonté de resserer les liens dans ce milieu d'artisans proches du service du comte de Busset.
L'un des fils de Michel a, par exemple, épousé Marie-Adèle Boucher, la fille d'un garde du comte de Busset et petite fille de Jean Becquemie, un intendant du comte. L'un de ses petit-fils a épousé Anne Sauvage, sa cousine (elle était l'arrière petite-fille de Magdeleine Fort, la soeur de Michel)

(1) CORRE JEAN, Un village bourbonnais sous la Révolution, Busset 1789-1799, 1989, p. 106
(2) CORRE JEAN, Op Cit, p. 301



Arbre : les descendants de Michel Fort.

- 3/ Jean, armurier à Busset, a épousé à Busset Magdeleine Satrin.


Arbre : les enfants de Jean Fort

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Jean Fort est né vers 1667, probablement dans le village de Ménil-la-Horgne ou ses environs. Il est le fils d’Etienne Fort et de Nicole Sommard. Le 24 novembre 1693, il a épousé Anne Contat à Ménil-la-Horgne. Ils y ont eu au moins huit enfants. La seule mention d'une profession figure sur son acte de décès où il est désigné comme "laboureur". L'une se ses filles a épousé Pierre Rigal, un tailleur de pierre et son dernier fils est devenu menuisier. C'est sans doute ce talent qui l'a conduit a quitter la Lorraine pour le Bourbonnais, pour rentrer au service de Magdeleine Louise Jeanne de Clermont-Tonnerre, comtesse de Busset. Pour cette période, les actes mentionnent rarement les professions, et il est difficile d'évaluer l'importance des traditions familiales concernant leur transmission.
Quoiqu'il en soit, les autres enfants ne semblent pas avoir quitté les environs de Ménil-la-Horgne.
Jean est décédé à Ménil-la-Horgne le 26 mars 1742 à l’âge d’environ 75 ans.

Arbre : les enfants de Jean Fort (v.1667-1742) et d'Anne Contat.

jeudi 20 août 2009

Ascendance de Catherine Becquemie

Les ascendants patronymiques de Catherine Becquemie présentés dans cet article sont les suivants :
Catherine Becquemie (1751-1820), aubergiste
François Becquemie (1722-1771), notaire, intendant
François Becquemie (1671-1750)
Richard Charles Becquemie (?-?)
André Becquemie (?-?)


Catherine Becquemie est née le 9 mars 1751 au bourg de Busset. Elle est la première fille de François Becquemie et de Catherine Robert. À 24 ans, elle se marie avec Antoine Satrin, un maître tailleur de la commune de Busset. Ils y ont cinq enfants jusqu'en 1789. Après 1801, ils semblent avoir déménagé à Espinasse ou vivent deux frères de Catherine. En 1813, l'acte de mariage de sa fille indique qu'elle est devenue aubergiste dans cette commune. En 1816, sur l'acte de mariage d'une autre de ses filles il est toutefois indiqué "sans profession".
Elle est décédée à Espinasse le 8 octobre 1820 à l'âge de 69 ans.


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François Becquemie est né le 5 janvier 1722 à Saint-Agnan-le-Malherbe en Normandie. Il est le fils de François Becquemie et de Catherine Mulot. En l’état actuel des recherches, il est assez difficile de savoir dans quelles conditions il a pu devenir un officier de François Louis Antoine de Bourbon, comte de Busset (1722-1793). On sait seulement qu’entre 1737 et 1761, Le comte a participé à de nombreuses campagnes militaires qui l’ont conduit à se transporter fort loin de ses terres bourbonnaises. Peut-être a-t-il pu recruter pour l’administration de son château lors de ces voyages. Quoi qu’il en soit, à l'âge de 28 ans, François Becquemie est déjà installé au château de Busset comme officier ou intendant. C’est au mois de février de cette année qu’il épouse Catherine Robert, la femme de chambre de la comtesse dont il attend un enfant. Les époux ont au total sept enfants à Busset entre 1750 et 1761. Au cours de cette période, François Becquemie est aussi qualifié de « notaire de Busset » (acte de naissance de ses enfants).
Il est décédé à Busset le 28 novembre 1771, à l’âge de 49 ans.


Arbre : Les enfants de François Becquemie (1722-1771) et de Catherine Robert (1724-1766) :

- Louis Joseph Becquemie
Il est né en 1750, peut-être sur la paroisse Saint-Étienne de Roanne ou à Busset (1). Sa naissance a pu intervenir avant le mariage de ses parents, ce qui justifie peut-être les dispenses de publication dont ces derniers bénéficient lors de leur mariage. Louis Joseph a probablement grandit à Busset, mais à 17 ans, il intègre l'école royale vétérinaire d'Alfort, grâce au soutien financier de l'intendant du bourbonnais (2). On peut suivre sa scolarité grâce à différentes mentions sur le contrôle des élèves ou même publiées dans l'Avant-Coureur, une gazette hebdomadaire publiée par des éditeur-libraires parisiens. Un numéro de 1769 indique par exemple qu'il participe avec cinq autres camarades à un concours consistant en une démonstration des reins succentoriaux et autres organes de différents animaux. Devant le ministre et secrétaire d’État Henri  Bertin, qui préside le concours, il obtient les plus grand éloges du jury à défaut du premier prix (3). A sa sortie de l'école à l'âge de 22 ans une autre mention de contrôle indique qu'il est breveté mais seulement pour la théorie alors qu'il ignore la pratique et qu'il est "très manuel de l'art c'est-à-dire de la ferrure" (4). Il semble être revenu pour un court moment à Busset où il est qualifié de bourgeois (5). Son père étant décédé l'année précédente il est alors l'aîné de la famille Becquemie à Busset. Toutefois, sa formation lui permet d'entamer une carrière militaire comme vétérinaire dans le régiment de Jarnac dragons dans lequel il devient maréchal expert. Entre 1773 et 1776, il part donc pour Montauban où est stationné un détachement de ce régiment. Sur les quais du Tarn, dans le faubourg de Villebourbon, il rencontre  Anne Raignal, la fille d'un ancien ouvrier cardeur devenu soldat invalide (6), avec laquelle il se marie le 25 juin 1776. Avant 1783, le couple quitte Montauban pour la ville d'Angers, probablement en raison d'un changement de régiment puisque Louis Joseph intègre alors le régiment du Dauphin dragons. Une fille, Cécile, nait à Angers. Le couple change encore au moins une fois de lieu de garnison pour se rendre à Metz où Louis Joseph décède en 1787, à l'âge de 37 ans.

(1) L'acte de mariage et l'acte de décès indiquent Roanne, mais l'acte de naissance n'a pu être repéré dans cette paroisse. Sur l'acte de naissance de sa fille Cécile en 1783, c'est la ville de Busset qui est indiquée pour Louis.
(2) "Contrôle des élèves de l'École royale vétérinaire depuis 1767 jusqu'en 1780" (Archives départementales du Val-de-Marne, 1ETP 397) reproduit dans GAITAN Laura, Les premiers élèves de l'école vétérinaire d'Alfort (1766-1796),  thèse pour le doctorat vétérinaire, Créteil, 2016. Il n'est d'ailleurs pas le seul à bénéficier de ce soutien parmi les protégés du comte de Busset : Jean Maillet, un autre jeune originaire d'Abrest est, par exemple, lui aussi entré dans l'école à cette période. Il décède peu après en cours de scolarité et Louis Joseph est l'un des témoins sur l'acte établit par le curé de la paroisse d'Alfort (acte de décès de Jean Maillet, )
(3) L'Avant-Coureur, 9 janvier 1769, consulté sur gallica.fr
(4) Op. cit. note (2)

(5) Acte de baptême de Jean Tellier, fils du concierge du château de Busset, 20 février 1772, Busset.
(6)  Mariage de Jean Raignal et Catherine Cruzel, Montauban, 1753. La ville de Montauban est alors réputée pour son industrie drapière.

- Catherine (voir ci-dessus)

- Madeleine
Madeleine s'est mariée avec Bertrand Faulquemont en 1785. Ce dernier était issu d’une famille de juristes bien implantée dans les environs de Vichy. Il était lui-même notaire et procureur fiscal à Busset depuis 1773.
Elle est décédée à Busset en 1789, seulement 4 ans après ce mariage. 

- Pétronille
On ne possède pour l'instant aucune information sur le devenir de Pétronille.

- Marie
Elle épouse Fiacre Boucher en 1796. Ce dernier est originaire de la Nièvre, mais il est à cette date propriétaire à Espinasse et «garde du comte de Bourbon». En 1796, il ne s’agit plus de François Louis Antoine, mais de son fils Louis François Joseph (1749-1829), connu jusqu’à la mort de son père sous le nom de « marquis de Bourbon Busset ». On peut s’interroger sur la nature de la fonction de « garde du comte » dans la mesure où la famille de Bourbon avait fait le choix de l’émigration pour échapper aux troubles révolutionnaires. Elle se trouvait alors en Angleterre, dans les environs de Southampton.
Elle est décédée à Busset en 1831.

- Léonard
Léonard a lui aussi grandit à Busset et semble encore y résider jusqu'à l'âge d'environ 20 ans (1) Comme son frère aîné, Léonard semble s'être tourné vers une carrière militaire qui le conduit au grade de maréchal des logis dans le régiment de Penthièvre dragons. Il ne semble pas s'être marié et vient habiter avec ses frères et soeurs à Espinasse où il meurt à l'âge de 41 ans.

(1) Acte de Baptême de son neveu Louis Satrin (17 mars 1782, Busset)

- Louis
Le dernier fils de la famille est devenu le premier maire d'Espinasse au moment de la Révolution. Par la suite, il semble avoir été notaire et arpenteur-géomètre à Espinasse (au moins à partir de 1801 pour la dernière profession, voir le mariage de sa sœur)


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François Becquemie est né le 25 novembre 1671 à Maisoncelles-sur-Ajon. Il est le fils de Richard Becquemie et de Madeleine Granger. À l’âge de 34 ans, il a épousé Catherine Mulot à Neuilly-le-Malherbe. Les époux ont eu au moins trois enfants, d’abord à Maisoncelles, puis à Saint-Agnan-le-Malherbe. On ignore pour l’instant la profession de François, qui serait pourtant une indication utile pour comprendre le parcours de son fils, devenu notaire dans une petite commune du Bourbonais situé à plus de six-cents kilomètres de ses terres d’origines.
Il est décédé à Maisoncelles-sur-Ajon le 6 avril 1750, à l’âge de 78 ans.


Arbre : les enfants de François Becquemie (1671-1750) et Catherine Mulot


Carte : les environs de Saint-Agnan-le-Malherbe et de Maisoncelles-sur-Ajon (carte de Cassini)

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À venir :
Richard Charles Becquemie
André Becquemie

Ascendance d'Anne Satrin

Les ascendants patronymiques d'Anne Satrin présentés dans cet article sont les suivants :

Anne Satrin (1785-1855)
Antoine Satrin (1750-1812)
Mary Satrin (?-?)


Anne Satrin est née le 27 mai 1785 au bourg de Busset. Elle est la fille d’Antoine Satrin et de Catherine Becquemie. À l’âge de 31 ans, elle a épousé Guillaume Sauvage, un menuisier de Busset. Les époux se sont ensuite installés à Busset où ils ont eu au moins quatre enfants.
Elle est décédée à Busset le 27 avril 1855, à l’âge d’environ 70 ans.

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Antoine Satrin est né le 6 février 1750 à Saint-Priest-Bramefant. Il est le fils de Mary Satrin et d’Anne Foron. En 1775, il a épousé la première fille de François Becquemie, un officier du comte de Busset originaire de Normandie, qui était devenu notaire à Busset. Antoine, comme maître tailleur, appartient au groupe des artisans travaillant dans l'entourage du comte de Busset. Les époux ont eu au moins cinq enfants à Busset avant de déménager pour Espinasse.
Il est décédé à Espinasse le 16 janvier 1812, à l'âge de 61 ans. 


Arbre : les enfants identifiés d'Antoine Satrin et de Catherine Becquemie.


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Mary Satrin On ignore pour l'instant la ville d'origine de Mary Satrin. Il a épousé en première noce Anne Bessière et en seconde noce, à l'âge de 35 ans, Anne Foron. Ce second mariage est enregistré à la fois sur les registre de Cusset et sur ceux de Saint-Yorre pour l'année 1746. Mary Satrin et Anne Foron ont eu au moins deux enfants : Antoine et Françoise. Arbre : les enfants de Mary Satrin et d'Anne Foron.