samedi 20 novembre 2010

Justice de paix et petits conflits


Le 4 mars 1856, Henri Thomazon et François Gironde furent convoqués devant le juge de paix de Randan pour régler un différent sur le paiement d'un sac de blé. Henri Thomazon était accusé d'avoir reçu la marchandise depuis "sept à huit ans" sans régler la totalité de la facture. Pour sa défense, il prétendit s'être libéré de sa dette pour partie en argent et pour une autre partie en "journées d'homme ou en charrois". Le plaignant reconnu alors avoir reçu des services mais nia, main droite levée et sous serment, avoir reçu le moindre argent. Dans la mesure où Henri Thomazon semblait dans l'incapacité de fournir un reçu ou une facture, le juge donna raison au plaignant, condamnant l'accusé à payer sa dette.






























(source : jugement du tribunal de justice de paix du canton de Randan, enregistré le 17 mars 1856, doc. privé)

Il est difficile d'évaluer la portée de ce jugement, mais il s'ajoute à d'autres documents relatifs aux difficultés économiques des époux Thomazon (hypothèques, échanges de propriété... Voir l'article "ascendance de Marie Rougier")
Quoi qu'il en soit, le document sur lequel était inscrit le jugement ne servit pas de défouloir puisqu'il fut soigneusement conservé et transmis ensuite par le hasard des successions pendant six générations. Cela semble beaucoup de précaution pour un sac de blé et dissimule peut-être un enjeu plus profond qu'il n'y paraît...


(voir articles liés : Thomazon / Rougier)

vendredi 19 novembre 2010

Ascendance de Marie Rougier

Les ascendants de Marie Rougier présentés dans cet article :

Marie Rougier (1813-1879)
Gilbert Rougier (1777-1839), cultivateur
Mathieu Rougier (v.1739-1796), journalier
Antoine Rougier (v.1700-1784), journalier, vigneron
Amable Rougier (v.1669-1739), vigneron


Marie Rougier est née le 27 mai 1813 aux Rémeunières (Mons). Elle est la fille de Gilbert Rougier et de Claudine Randier. A 23 ans, elle a épousé Henri Thomazon à Mons. Les époux se sont installés comme cultivateurs aux Rémeunières, chez le père de Marie (voir l’article sur Henri Thomazon). Ils semblent n’avoir eu que trois enfants.
Elle est décédée le 9 juin 1879, à l’âge de 66 ans.

Quelques documents relatifs aux difficultés financières de Marie Rougier et Henri Thomazon ont été conservés. Le couple habitait dans une maison du hameau de Rémeunière qui leur avait été transmise par le père de Marie. En 1850 la propriété dut être placée en hypothèque pour garantir une dette contractée par Henri. Quelques années plus tard, un différent sur le paiement d’un sac de blé conduisit Henri devant la justice de paix (voir article « petits conflits et justice de paix »)


(source : doc.privé)

« 24 mai 1850
Par devant maître Paul Antoine Giat et son collègue notaires à la résidence de Randan chef lieu de canton Puy-de-Dôme soussignés,
a comparu,
Marie Rougier épouse d’Henry Thomazon et de lui autorisée cultivateurs habitant avec son mari au lieu de la Rémonière commune de Mons,
laquelle après que lecture lui a été faite par nous notaires soussigné d’une obligation de la somme de cent francs souscrite par le dit Henry Thomazon son mari au profit de […] Danthon devant les notaires soussignés le vingt avril mil huit cent quarante sept enregistré et actuellement exigible a volontairement déclaré se constituer caution et répondant solidaire du montant de ladite obligation en principal entier et frais sans division ni discussion promettans et s’obligeant au remboursement de cette obligation quand le créancier l’exigera et a toute réquisition et pour surcroît de garantie sous l’autorisation de son mari elle affecte et hypothèque les immeubles qu’elle possède dans l’étendue du ressort du bureau des hypothèques de la ville de Riom lesquels immeubles consistent en bâtiments d’habitations, d’exploitations, basses cours, aisances, terres labourables, près, vignes, bois sans exception ni réserves,
Dont acte,
fait et passé à Randan en l’étude dudit maître Giat l’an mil huit cent cinquante et le vingt quatre mai ladite marie Rougier et son mari ont déclaré ne savoir signer de ce enquis après lecture faite les notaires ont apposé leur signature,
CHALVON GIAT »

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Gilbert Rougier est né à Mons le 7 octobre 1777. Il est le fils aîné de Mathieu Rougier et de Marie Olagnon. À 28 ans, il a épousé Claudine Randier à Mons. Les époux se sont installé aux Rémeunières où ils ont eu trois enfants. Gilbert était cultivateur propriétaire sur une exploitation qu’il s’était constitué par héritage et par une série d’échanges avec ses frères. En 1837, sa première fille, Marie, s’installe dans la maison avec son époux Henri Thomazon. La cohabitation n’a pas duré très longtemps puisque Claudine et Gilbert sont décédés dans les deux ans qui ont suivi. Le « père Rougier » avait alors 61 ans.



Arbre : les enfants de Gilbert Rougier et Claudine Randier. Marie, leur première fille est née six ans après le mariage. Peut-être ont-ils eu d'autres enfants au cours de ces six années, mais dans ce cas ils ne sont pas nés à Mons (où ils résidaient pourtant).

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Mathieu Rougier est né vers 1739. Il est le fils d’Antoine Rougier et d’Antoinette Laurent. Le 18 juin 1776, il épouse Marie Olagnon à Mons. Les époux s’installent à Mons où Mathieu est journalier. Ils ont au moins quatre enfants entre 1777 et 1794.

Il est décédé le 5 février 1796.




Arbre : les enfants de Mathieu Rougier (v.1739-1796) et Marie Olagnon

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Antoine Rougier est né aux alentours de 1700 (la date de 1685, calculée selon l’âge annoncé sur l’acte de décès, semble un peu ancienne. Il existe par contre un acte de naissance au nom d’Antoine Rougier pour l’année 1702). Le 4 mars 1726, il épouse Antoinette Laurent à Mons. Les époux s’installent dans cette paroisse où Antoine est journalier.
Il est décédé à Mons le 6 janvier 1783. L’âge de 98 ans indiqué sur le registre semble surévalué.

mardi 9 novembre 2010

Ascendance de Marie Thomazon

Les ascendants patronymiques de Marie Thomazon présentés dans cet article :

Marie Thomazon (1844-?)
Henri Thomazon (1810-1885), cultivateur
Bonnet Thomazon (1765-1816), journalier
Jean Thomazon (v.1715-?), meunier, fournier
Léonard Thomazon (?-?), meunier

Marie Thomazon est née le 18 février 1844 au village des Rémeunières, sur la commune de Mons. Elle est la fille d’Henri Thomazon et de Marie Rougier. En 1865, elle a épousé Antoine Soumillard, un cultivateur originaire du village voisin de Rigaudanches, fraîchement revenu de la campagne d’Italie conduite par Napoléon III. Les époux se sont installés à Rigaudanches, dans une chambre située dans une maison appartenant aux parents de Marie. Ils ont eu six enfants.
En 1879, Marie perd son mari et, moins d’un an plus tard, deux enfants en bas âge.
Elle a vraisemblablement terminée sa vie dans sa maison des Rémeunières.


Carte : la commune de Mons est logée entre la forêt de Randan et la vallée de l'Allier.
On peut situer les villages de Rigaudanches et de Rémeunières (devenu Larmonière) d'où sont originaires Marie Tomazon et son père Henri.

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Henri Thomazon est né le 6 octobre 1810 au village de Rigaudanches (Mons). Il est le fils de Benoît Thomazon et d’Anne Calliot. À 26 ans, il a épousé Marie Rougier, la fille d’un cultivateur du village des Rémeunières (Mons). Ils se sont installés comme cultivateurs dans ce village, où ils ont partagé la maison du père de Marie Rougier. «Logés et nourris» ils devaient toutefois participer aux travaux agricoles de la maison et pouvaient en tirer un quart des profits. Ils semblent n’avoir eu que trois enfants entre 1838 et 1847.
Henri est décédé à Saint-Sylvestre le 3 novembre 1885 au lieu de la Rouble, à l’âge de 75 ans. (l’acte de décès précise que sa résidence principale restait sa maison des Rémeunières à Mons)


(source : contrat de mariage entre Henri Thomazon et Marie Rougier, 2 février 1837, article 3, doc. privé)




(source : contrat de mariage entre Henri Thomazon et Marie Rougier, 2 février 1837, article 4, doc. privé)


Arbre : les enfants d'Henri Thomazon (1810-1885) et Marie Rougier.

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Bonnet Thomazon est né le 7 mars 1765 dans le bourg de Châteldon. il est le fils de Jean Thomazon et de Claudine Bigai. C'est seulement à l'âge de 45 ans qu'il épouse Anne Calliot à Mons. Les époux s'installent au village de Rigaudanches où ils semblent n'avoir eu que deux enfants.
Bonnet est décédé le 19 décembre 1816, à l'âge de 51 ans.


Arbre : les enfants de Bonnet Thomazon (1765-1816) et Anne Calliot

mardi 17 août 2010

Ascendance de Benoîte Gamet

Les ascendants patronymiques de Benoîte Gamet présentés dans cet article :

Benoîte Gamet (1779-?) cabaretière
Mary Gamet (1751-?), propriétaire cultivateur
Georges Gamet (?-?), vigneron
Gilbert Gamet (?-?), meunier


Benoîte Gamet est née le 6 mai 1779 à Mariol. Elle est la fille de Mary Gamet et d'Antoinette Grangheon. A 18 ans, elle a épousé Claude Gamet, un meunier de Mariol. Les époux se sont installés à Mariol, d'abord comme meuniers, puis comme cabaretiers. Ils ont eu au moins six enfants entre 1798 et 1814.

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Mary Gamet est né à Mariol le 31 mars 1751. Il est le fils de Georges Gamet et de Clauda Vignaud. A 23 ans, il a épousé Antoinette Grangheon, la fille d'un marchand de Ris. Ils se sont installés à Mariol où ils ont eu au moins huit enfants


Arbre : les enfants de Mary Gamet (1751-?) et d'Antoinette Grangheon

Ascendance de Madeleine Gamet

Les ascendants patronymiques de Madeleine Gamet présentés dans cet article :

Madeleine Gamet (1802-?), cabaretière
Claude Gamet (v.1763-?), meunier, cabaretier
Jean Gamet (?-?)
Antoine Gamet (?-?)


Madeleine Gamet est née le 13 septembre 1802 à Mariol. Elle est la fille de Claude Gamet et de Benoîte Gamet. A 24 ans, elle épouse un vigneron de la commune, Jean-Mary Barghon*, mais celui-ci décède quelques mois après la naissance de leur première fille. Elle se remarie le 2 juin 1831 avec un cultivateur originaire de la commune voisine de Ris, Jean Dixmier. Deux enfants au moins sont nés de ce second mariage. Fille d’aubergistes, Madeleine semble avoir hérité de la profession : elle est qualifiée de « cabaretière » sur son acte de remariage. Par la suite elle est toutefois signalée comme « cultivatrice » (sur certains actes de mariage de ses enfants dans les années 1840).

*Les époux étaient cousins issus de deux cousins germains (cousins au 6e degré). Ils partageaient deux arrières grands-parents : Henriette Corre et Annet Bargheon


Arbre : les enfants de Madeleine Gamet (1802-?)

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Claude Gamet est né vers 1763, vraisemblablement à Mariol. Il est le fils de Jean Gamet et de Marie Bargheon. En 1797, il épouse Benoîte Gamet, une jeune fille de dix-huit ans. Au moment de son mariage, et dans les années qui suivent, la profession indiquée sur les actes d’état-civil est celle de meunier. À partir des années 1810, il est désigné comme aubergiste ou cabaretier. Benoîte et Claude ont eu au moins six enfants entre 1798 et 1814.


Arbre : les enfants de Claude Gamet et de Benoîte Gamet

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Jean Gamet est le fils d'Antoine Gamet et de Marie-Anne Debrière. Il a épousé Marie Bargheon à Mariol le premier février 1751.

mardi 10 août 2010

Ascendance de Jeanne Labbé

Les ascendants patronymiques de Jeanne Labbé présentés dans cet article :

Jeanne Labbé (1839-?)
Jean Labbé (1797-?), cultivateur
Antoine Labbé (v.1767-?), laboureur, métayer
Jean Labbé (v.1730-?), laboureur
Jean Labbé (v.1705-?), maître tisserand, laboureur
Pierre Labbé (v.1685-?)
Jean Labbé (?-?)

Jeanne Labbé est née le 21 mars 1839 à Cesset. Elle est la fille de Jean Labbé et de Marie Roudier. À 23 ans, elle a épousé Antoine Lambert, originaire de Saint-Rémy-en-Rollat. Ils se sont installés à Cesset où sont nés leurs six enfants.

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Jean Labbé est né le 23 décembre 1797 à Lafeline. Il est le fils d’Antoine Labbé et de Gilberte Duplaix. À 24 ans, il a épousé Marie Roudier à Fleuriel. Les époux se sont installés dans cette commune où sont nés leurs premiers enfants. Après 1834, ils sont partis pour la commune de Cesset.
Jean Labbé est décédé à Cesset à l’âge de soixante-seize ans.


Arbre : les enfants de Jean Labbé (1797-?) et de Marie Roudier (v.1798-1864)

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Antoine Labbé est né vers 1767. Il est le fils de Jean Labbé et de Catherine Ducloux. À 27 ans, il a épousé Gilberte Duplaix. Les époux se sont installés à Bransat, puis à Fleuriel, où Antoine était laboureur. Ils ont eu au moins neuf enfants entre 1795 et 1818.


Arbre : les enfants d'Antoine Labbé (v.1767-?) et de Gilberte Duplaix

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Jean Labbé est né vers 1730. Il est le fils de Jean Labbé et de Marie Raynaud. Il a épousé Catherine Ducloux à Saulcet en 1748. Il est ensuite devenu laboureur dans cette paroisse où sont nés plusieurs de ses enfants.


Arbre : Les enfants de Jean Labbé (v.1730-?) et Catherine Ducloux.
Un fils de ce couple prénommé Jean a épousé Magdeleine Peillaud en 1790 au Theil. Il s'agit peut-être de l'enfant né en 1755, mais comme tous les enfants de ce couple n'ont pas été retrouvés, il peut tout aussi bien s'agir d'un autre enfant prénommé Jean et né ultérieurement.

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Jean Labbé est né vers 1705. Il est le fils de Pierre Labbé et d'Anne Gaset. Il a épousé Marie Raynaud en septembre 1725 à Meillard. La profession indiquée sur l'acte de mariage à cette date est celle de maître tisserand. En 1744, Pour le mariage de l'une de ses filles, il est toutefois qualifié de laboureur.


Arbre : Une partie des enfants de Jean Labbé (v.1705-?) et Marie Raynaud)

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Pierre Labbé est né vers 1685. Il est le fils de Jean Labbé et de Jacquette Bransle. On sait qu'il a vécu à Meillard après son mariage avec Anne Gasset en 1704.


Arbre : Une partie des enfants de Pierre Labbé (v.1685-?) et Anne Gaset.

mercredi 28 juillet 2010

Ascendance de Marguerite Jouannet

Les ascendants de Marguerite jouannet présentés dans cet article :
Marguerite Jouannet (1728-?)
Bertrand Jouannet (v.1670-1730)

Marguerite Jouannet est née le 13 septembre 1728 au village des Amouilhaux (paroise de Saint-Eloy-la-Glacière). A 19 ans, elle épouse Pierre Russias, un scieur de long lui aussi natif des Amouilhaux. Ils s’installent dans ce village où ils ont eu au moins sept enfants entre 1731 et 1742.

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Bertrand Jouannet est né vers 1670. Il s'est installé au village des Amouilhaux après son mariage avec sa première épouse, jeanne Jouannet. Il semble y avoir passé toute sa vie mais les actes ne permettent pas de déterminer sa profession.
Il est décédé aux Amouilhaux le 20 décembre 1730, à l'âge d'environ 60 ans.


Arbre : les enfants de Bertrand Jouannet (v.1670-1730) et Jeanne Jouannet.

mercredi 16 juin 2010

Ascendance de Catherine Regerat

Les ascendants patronymiques de Catherine Regerat présentés dans cet article :
Catherine Regerat (1787- ?)
Pierre Regerat (1763-1818), tisserand
François Regerat (v.1702-1778), tisserand
Blaise Regerat ( ?- ?), manouvrier

Catherine Regerat est née le 26 mai 1787 à Vernusse. Elle est la fille de Pierre Regerat et d’Anne Brunat. A 35 ans, elle a épousé Bonnet Lacoutière, un tisserand originaire de Servant dont les parents s’étaient établis à Louroux-de-Bouble dans les années 1820. Ils ont eu au moins deux filles : Marie et Madeleine.

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Pierre Regerat est né le 17 mai 1763 à Vernusse. Il est le fils de François Regerat et de Marie Thinardon. A 21 ans, il épouse Anne Brunat à Vernusse, où il s’installe comme tisserand. Les époux ont au moins six enfants entre 1785 et 1796.
Pierre est décédé à Vernusse en 1818, à l’âge de 54 ans


Arbre : les enfants de Pierre Regerat et d'Anne Brunat

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François Regerat est né vers 1702, vraisemblablement à Vernusse. Il est le fils de Blaise Regerat et de Marie Chopin. À l’âge d’environ 30 ans, il épouse Marie Thinardon. Ils s’installent à Vernusse où ils ont au moins sept enfants. François y exerce le métier de tisserand.
Il est décédé à Vernusse le 29 septembre 1778, à l’âge d’environ 76 ans.


Arbre : les enfants de François Regerat (v1702-1778) et de Marie Thinardon
Parmi les enfants, le parcours de Claude Regerat reste un peu difficile à suivre. Vers 30 ans, il aurait épousé Jeanne Artigaud. Cette première épouse est vraisemblablement décédée peu après l'union. On ne leur connaît aucun enfant. Claude s'est ensuite remarié avec Reine Soupizet, une jeune fille de 20 ans sa cadette originaire de Voussac. Ils ont eu ensemble deux enfants alors que Claude était âgé de plus de 55 ans. Après le décès de ce dernier, Reine Soupizet a eu d'autres enfants avec son second époux Antoine Valignat.
L'acte de mariage entre Claude Regerat et Reine Soupizet (années 1790 ?) pourrait confirmer tout ce parcours de façon plus certaine mais il demeure introuvable...

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Blaise Regerat est né à la fin du dix-septième siècle. Il a vraisemblablement vécu une partie importante de sa vie à Vernusse avec son épouse Marie Chopin. On ne leur connaît pour l’instant que deux enfants.


Arbre : les enfants de Blaise Regerat et de Marie Chopin
Le mariage de Jacques Regerat à La Guerche peut surprendre. Cette commune est en effet située dans le département du Cher, à plus de 100 km de Vernusse. Une mention sur l'acte de mariage est tout aussi surprenante et fournit en même temps une explication à cette union "lointaine", un peu inhabituelle pour un tisserand bourbonnais du XVIIIe siècle. Elle indique une "affinité spirituelle" entre les deux époux, nécessitant une dispense des autorités religieuses. En fait, Jacques a été le parrain d'un des enfants issus du premier mariage de Marguerite Jodier. Cela ne dit pas néanmoins dans quelles conditions Jacques Regerat avait été amené à effectuer un parrainage si lointain.

vendredi 7 mai 2010

Ascendance de Jacqueline Russias - Chez les scieurs de long

Les ascendants de Jacqueline Russias présentés dans cet article sont les suivants :
Jacqueline Russias (1742-1802)
Pierre Russias (1705-?), scieur de long
Jean Russias (?-?)
Annet Russias (?-?)

Jacqueline Russias est née le 1er avril 1742 au village des Sagnes à Saint-Eloy-la-Glacière. Elle est la fille de Pierre Russias et de Margueritte Jouannet. A 18 ans, elle épouse Jean Valadier à La-Chapelle-Agnon. Les époux s’installent au Rethomas où naissent leurs premiers enfants. Ils ont ensuite quitté ce lieu pour le village d’Espinasse situé sur la commune de Tours-sur-Meymont. Elle y est décédée le 23 janvier 1802, à l’âge de 59 ans.

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Pierre Russias est né le 1er juillet 1705 à Saint-Eloy-la-Glacière. Il est le fils de Jean Russias et d’Anne Teillol. En 1728, il a épousé Margueritte Jouannet, qui résidait comme lui au village des Amouillaux. Après la naissance de leurs premiers enfants, ils semblent avoir quitté les Amouillaux pour les Sagnes (entre 1734 et 1738). Pierre Russias était scieur de long. Généralement, l’exercice de ce métier exigeait une migration de plusieurs mois au cours desquels des équipes constituées de « scieurs » partaient vendre leur force de travail. On sait que les scieurs de long du Massif central pouvaient aller travailler dans presque toute la France. Difficile de déterminer quels types de déplacements effectuait Pierre Russias, mais sa participation à ces migrations semble confirmée par l’analyse des dates de naissances de ses enfants : toutes ont lieu en avril ou en mai, ce qui correspond (avec les neuf mois de décalage) à la période où les scieurs de long rentraient à leur domicile.


Arbre : les enfants de Pierre Russias (1705-?) et Margueritte Jouannet

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Jean Russias est le fils d'Annet Russias. Il est né à la fin du XVIIe siècle et s'est marié vers 1704 avec Anne Teillol. Les époux vivaient à Saint-Eloy-la-glacière au début du XVIIIe siècle.