samedi 13 août 2011

Ascendance de Gilberte Coste


Les ascendants de Gilberte Coste présentés dans cet article sont les suivants :

Gilberte Coste (v.1691-1756)
Jean Coste (1663-1727), laboureur
Antoine Coste (?-?)

L'orthographe du patronyme oscille fréquemment entre Coste et Cotte

Gilberte Coste est née vers 1691, peut-être à Saint-Prix. Elle est la fille de Jean Coste et de Benoîte Frobert. A l’âge d’environ 25 ans, elle épouse Charles Combrisson, un laboureur originaire de Magnet. Ils s’installent à Seuillet où naissent leurs dix enfants. Après le décès de son mari, Gilberte semble avoir quitté Seuillet pour se rendre chez ses fils à Billy (1).
Elle est décédée au Petit Poenat le 27 novembre 1756, à l’âge d’environ 65 ans.
(1) Deux de ses fils résident alors au domaine du Petit Poenat où elle s’installe : Georges et François. Elle voit disparaître Georges et sa belle fille Françoise Segaud en 1755, un an avant son propre décès. 

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Jean-François Coste (1) est né le 10 septembre 1663 à Isserpent. Il est le fils d'Antoine Coste et de Gilberte Bataille. A l'âge de 21 ans, il s'est probablement marié à Saint-Prix avec Marie Dionnet, lors d'un double mariage au cours duquel sa soeur Gilberte a épousé Jean Dionnet, le frère de Marie. Jean-François et Marie n'ont qu'un fils fils, Pierre, en 1687. Après le décès de Marie, Jean-François épouse probablement en seconde noce Benoîte Frobert (2), avec laquelle il s'installe à nouveau à Saint-Prix. Ils ont eu au moins six enfants. A une date qui n'a pu être déterminée, ils quittent Saint-Prix pour Seuillet où ils s'installent comme laboureurs et où beaucoup de leurs enfant font souche.
Il est décédé à Seuillet le 29 octobre 1727, à l'âge de 64 ans.


(1) Le prénom "Jean-François" est indiqué sur l'acte de naissance. Sur tous les autres actes, le prénom utilisé est simplement "Jean".
(2) Pour le second mariage, il n'est pas précisé qu'il est veuf de Marie Dionnet. Même si c'est peu probable, ces deux mariages pourraient être ceux de deux frères et non de la même personne.



Arbre : les enfants de Jean-François Coste (1663-1727)

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Antoine Coste a vécu à Isserpent avec son épouse Gilberte Bataille pendant au moins trente ans, à partir de 1655. Ils y ont eu au moins huit enfants. La seule indication de lieu est celle portée sur les actes de naissances des deux derniers enfants qui sont nés à "La Grande Métairie d'Isserpent".


Arbre : les enfants d'Antoine Coste et de Gilberte Bataille

En plus de Jean-François (ci-dessus), on peut ébaucher la descendance de quelques uns des enfants :

- Simon est resté à Isserpent, où il semble avoir eu douze enfants :



- Pierre est lui aussi resté à Isserpent :




- Les chose sont plus incertaines pour François. C'est peut-être lui qui a épousé Gilberte Guionnet (Guyonnet). Ce couple a eu au moins deux filles à Isserpent (° 1779, ° 1686), mais la filiation n'est pas certaine. Quoi qu'il en soit, François est très souvent témoin pour le mariage de ses frères ou la naissance de leurs enfants.

- Peu d'indication sur les autres enfants en dehors de Gilberte qui a épousé Jean Dionnet à Saint-Prix

vendredi 12 août 2011

La conjoncture à Saint-Prix à la fin du XVIIe siècle


B. Bilhaud, curé de Saint-Prix, interrompt le registre d'état civil pour livrer un témoignage sur les difficultés qui touchent ses paroissiens. Le texte couvre la période 1691-1696, mais il semble avoir été rédigé en une seule fois. Il manque vraisemblablement des pages dans le récit qui évoque aussi bien les conséquences géopolitiques de la Glorieuse Révolution anglaise que les rigueurs climatiques qui entraînent à Saint-Prix, comme dans tous le royaume la dernière grande famine de l'Ancien Régime, celle des terribles hivers 1693 et 1694. (le registre est celui de la paroisse, mis en ligne sur le site des AD03 sous la cote 2 MI EC261 1, p.333-335)

Année 1691

Les registres finissent icy depuis le 2 janvier à cause d’une nouvelle ordonnance (…) sur d’autre papier le roy est contraint de mettre de nouvelles impositions tant sur les registres que sur les fondations et les amortissements ce qui a couté beaucoup à tous les curés, et ce pour se défendre de tous les princes d’Allemagne, d’Espagne, d’Angleterre, d’Hollande et de Savoie, tous ligué contre luy tant sur mer que sur terre. Outre tous les Huguenots qu’il a chassé de France qui sont joins avec les Vaudois protégés par le duc de Savoie et le prince d’Orange qui a chassé son bon beau père roy d ‘Angleterre et a usurpé son royaume lequel s’est réfugié en France et le roy l’a reçu avec plaisir. Après avoir demeuré deux ans à Saint-Germain le roy lui a donné une armée avec laquelle il prétend rentrer en Angleterre ; tout cela espuise le royaume et le roy a ordonné de fondre tous les meubles d’or et d’argent excepté les calices et à commencer par sa maison.

Outre ces guerres, il est survenu une gale qui a emporté la moitié des bleds, à tout le vin (…) et les fruits tellement que tout est hors de prix et l’argent estant rare cela fait la plus grande pauvreté que jamais l’on n’y vit. Aussi l’on arme la troupe pour empecher le transport des bleds que l’on pille quand les marchands les conduise et on voit la plus grande sédition qui ait jamais été pour les bleds parce que quoi qu’il en faut beaucoup, le roi la presquee tout enlevé pour le faire conduire en Savoy ou ailleurs ou il y a ses armées sans son armée navale et l’on compte cinq cent mille hommes tant sur mer que sur terre.

Année 1692

Cette année mil six cent quatre vingt douze a esté assez abondante en bled, mais il y a eu tant de pluye qu’on ne pouvoit serrer les grains et ont tellement retardé la moisson que l’on a esté contraint de faire sécher les gerbes au four pour en tirer les grains à cause qu’il ne se trouvoit point de bled dans tous les greniers, et tout le monde en manquoit, riches et pauvres et si pourtant il ne valoit que que dix livres la quarte ; de mesme il ne se trouve point de vin et tout est obligé de boire de l’eau à cause du retard dans les vendanges par les pluies continuelles et une grêle qui les empêche de mûrir tellement qu’on est obligé de les couper à demi mur ; et à la toussaint on ne voyoit presque point de bled né ce qui estonnoit les laboureurs qui se ? encore de leur moissons passées (?) ... [il semble qu'il manque une page car le récit reprend ensuite en 1694]

Année 1694 

L’année d’après qui est 1694 il y a eu une grande famine jusqu’à la Saint-Jean que jamais on n’en avoit oui parler de semblable, il ne s’estoit presque point ceuilli de bled touste la montagne depuis Lion en manquoit tellement qu’ils descendoit la troupe et à main armée pour en (venir chercher ?) à Lapalisse ou il a valu jusqu’à dix escus la quarte, encore on ne pouvoit pas le passer à cause que le peuple s’assembloit et alloit attendre sur les champs les contans et les (...?) de bleds, ce qui causa de grands troubles et que tous mourant de faim voulant pas conduire les bleds, et si les provost (prévost?) n’avaient empeche le peuple, on se seroit égorgé les uns et les autres, car on voloit partout.

On attacha le curé de Barais au pied de son lit pendant qu’on le pilloit et y demeurra attaché, et en plusieurs autres endroits on a fait des assassins mais on en prit plusieurs prisoniers et les autres furent pendus le provost marchoient incessament et (...)

Les mardi à Lapalisse tout estoit hors de prix le vin valoit cent livres le tonneau, l’avoine 40 sols le quarteron et le seigle 7 livres 10, puis 6 livres et dix livres à Roine (Roanne ?) le quarteron et petite mesure (...) quand il pouvoit passer ganioit la moitié, l’huile valoit dix livres le pot, la viande trois sols la livre.


Le roy ordonna que l’on tiroit des aumônes générales et l’on fit un rôle ou chacun estoit taxé à nourrir plusieurs pauvres suivant son bien, et tous les dimanches et les lundi on les distribuoit du pain on establit des sindics et l’on executoit sans formalité ceux qui y manquoit. Nonobstant tous les ordres on a pas put empecher de mourir de faim plus de la moitié des pauvres qui mangeoit de l’herbe et tous quittèrent leur maisons n’y pouvant plus demeurer .
Ensuite il vient une fièvre pestilencielle aux pourprée et peste qui a fait mourrir le quart du peuple dans ce royaume, il y a eu des paroisses où il n’est demeuré que 4 ou 5 personnes, plusieurs (...?) du voisinage y sont mort ; à Moulins (...?) des femmes enceintes il y en est mort 3 ou 4 cent ; à la paroisse d’Arfeuille on compte jusqu’à 8 ou 9 cents morts ; en cette paroisse, presque tous ont ésté attaqués mais il n’ a eu qu'une quarantaine de morts. Toutes les villes et parroisses sont presque désertes, chacun se retire à la campagne, ce qui (..?) faitte en 1693.
 
La famine fut si grande, principalement aux montagnes d’Auvergne, que tout les religieux furent obligés de quitter en plusieurs endroits et on dict que il s’est trouvé des pères et des mères qui voulurent manger leurs enfants, le pain noir y valoit 6 sols la livre et le pain de fougère trois sols la livre, on estoit le pain partout

Jamais on a tant vu de phantosme et apparitions de mors que cette année ; deux femmes mortes de cette paroisse l’une appellée Jeanne Fayet du Moulin Neuf  parla pandant 6 fois différentes et s’apparut à un homme, à luy dict quelques particularités ; une femme du domaine Moliar [actuel Meilhard ?] s’apparut et parla à la (...?), à luy dict aussi des particularités qui n’ont pas laissé aucun doute de cette vérité et en plusieurs autres endrois l’on a vu des phantosmes plus que l’on avoit jamais vu tellement que l’on peut juger de tant d’événements la colère de dieu.
J’ai remarqué dans les malades que j’ai confessé qu’il ne s’en trouvoit presque point qui put se confesser tout avoit perdus la memoire et ne pouvoit souvenir d’aucun péché à la mort

Année 1695
 
Le second jour de janvier mi six cent nonente cinq j’ay publié un ordre du roy pour faire un dénombrement de tout le peuple, sans omission d’aucune personne, mesme les princes (?) curés,  religieux et religieuses pour en faire une taxe par luy appellée capitation, le roy ayant trouvé ce moyen plus sur pour avoir de l’argent ; et l’année précédente il fit publier un autre dénombrement de touste les terres et familles, combien chacun possédoit de quantités ; mr l’intendant a inscript une lettre circulaire à tous les curés par devant lesquels se doit faire le rôle de capitation.

Année 1696

 L’année 1696, on croyoit que l’année seroit beaucoup avancée à cause que à la mi février les arbres estoits sortis, néanmoins elle fut plus retardée que les autres et moisson ne commença que 15 jours après la st Jean ; les chenilles  mangèrent tous les arbres et les ayant excommuniés il n’en paru aucune 3 jours après ; le bled a valu 32 sols la veille de moisson et il ne s’en trouva point dans toutes les paroisses voisines qui le venoit acheter à mon grenier.

La présente année 1696 j’au dict la messe à la cure ditte Baulieu Notre-Dame-de-bon-secours, laquelle j’ay faict accomoder ; le 7 jour des rogations j’y mena la procession mais il y est arrivé du ( ...?) beaucoup de.. (fin du récit) 

Meurtre à Louroux-de-Bouble



Le 25 février 1821 Antoine Valignat, tisserand à Louroux-de-Bouble, est retrouvé étendu sur la place du village. 

La découverte a lieu quelques instants après qu’il a été renvoyé du cabaret de Jean Bousset, pour s’être battu avec d’autres clients. Soigné et transporté à son domicile, il décède quelques jours plus tard en ayant refusé de désigner son ou ses agresseurs devant la justice. Un arrangement avait probablement été passé entre les parties pour éviter les complications.
Le décès déclenche néanmoins une enquête qui cible rapidement les deux comparses protagonistes de la rixe du cabaret : Antoine Lépine, un jardiner de 28 ans et François Jeanton, un jeune meunier. C’est finalement Antoine Lépine qui est envoyé devant le tribunal et qui est condamné le 19 juillet 1821 à la peine de travaux forcés à perpétuité. 

Jacques Thuizat (1), jeune laboureur de Louroux (il est âgé d’à peine plus de 20 ans) est témoin d’une partie de la scène et fait partie des personnes citées au procès. Sa déposition est assez laconique et cache peut-être le soucis de ne pas en dire trop. Il est tout de même quasiment le premier à pouvoir discuter avec la victime après l’agression. Voici l’intégralité de la déposition :

«Jacques Thuizat nous ayant représenté la citation à lui donné pour déposer, après serment par lui fait de dire toute la vérité, rien que la vérité, enquis par nous de son nom, prénom, âge, profession et demeure, s’il est parent, allié ou domestique du prévenu et à quel degré, à répondu ci (…) Jacques Thuizat, âgé de vingt-deux ans, surnommé Barnichon, laboureur demeurant la commune de Louroux-de-Bouble, ni parent, allié, ni domestique du prévenu.

Déclare que le 21 février dernier sur les 10 heurs du soir, sortant de l’auberge de Bonjean et étant à peine entré chez Bousset, la fille Valignat arriva et le pria de l’aider à transporter chez lui son père que l’on venait d’assassiner sur la place, qu’il y fut avec Jean Jeanton de Louroux et le gendre de Valignat et le trouvèrent sans mouvement sur la place et le transportèrent chez lui, qu’il reprit connaissance mais ne put dire qui étaient ceux qui l’avaient frappé ; qu’il ne revut Valignat que le trois du courant au soir, qu’il l’a même veillé pendant la nuit qu’il passa dans le délire et il mourut le lendemain après midi ; qu’il ne sait rien de particulier sur les circonstances de cet événement que c’est tout ce qu’il a dit savoir
Lecture à lui faite de la déposition, il a dit qu’elle contenait la vérité»


(1) voir l'article sur l'ascendance d'Antoine Thuizat : ici

bibliographie / sources :
- G.MANIVIERE, Deux siècles d'affaires criminelles en Bourbonnais, 1783-1974, ? (pour une relation détaillée de l'affaire)
- AD03 série 2U92 (le détail des dépositions)



mardi 9 août 2011

Ascendance de Jeanne Combrisson


Les ascendants de Jeanne Combrisson présentés dans cet article :

Jeanne Combrisson (1726-1798)
Charles Combrisson (1696-1748), laboureur
Louis Combrisson (v.1634-1714), laboureur

Jeanne Combrisson est née le 17 octobre 1726 à Seuillet. Elle est la fille de Charles Combrisson et de Gilberte Coste. À 17 ans, elle épouse Jean Péronnet, un vigneron de Magnet. Ils s’installent ensemble à Seuillet, puis à Billy où réside déjà une grande partie de sa famille. A la fin des années 1750, il déménagent pour Saint-Rémy-en-Rollat. Entre 1745 et 1770, ils ont au moins dix enfants.
Après le décès de son mari, en 1793, elle part probablement vivre chez l’un de ses fils à Vendat.
Elle est décédée à Vendat, à l’âge de 72 ans.

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Charles Combrisson est né le 9 mars 1696 à Magnet. Il est le fils de Louis Combrisson et de Marie Fayet. A 19 ans, il épouse Gilberte Coste à Seuillet. Les époux s’installent alors comme laboureurs sur cette paroisse où ils ont 10 enfants entre 1717 et 1740. On ignore s’ils ont toujours habité au même domaine. La seule mention d’un lieu les concernant figure sur l’acte de décès de Gilberte Coste qui précise que son mari était « de son vivant » laboureur à la Motte Roussier à Seuillet. Il y a aujourd’hui à Seuillet deux lieux-dits se rapprochant de cette appellation : un simple « La Motte » et « la Motte Jalicot »
Charles est décédé à Seuillet le 16 mars 1748, à l’âge de 52 ans.



Arbre : les enfants de Charles Combrisson et de Gilberte Coste

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Louis Combrisson est né vers 1634 (1). On ne connaît aucun détail de sa vie avant la naissance de ses premiers enfants, pas même le lieu de son mariage avec Marie Fayet. On peut suivre les déplacements du couple à partir des années 1680, grâce aux actes de naissance de leurs enfants. En 1688, ils sont à Barrais-Bussolles, en 1691, à Bert, et dès 1696, à Magnet. On leur connaît pour l’instant huit enfants. Louis est qualifié de laboureur sur les actes.
Il est décédé le 24 février 1714 à Magnet, à l’âge d’environ 80 ans.

(1) Cette date est vraisemblablement très approximative. Elle est calculée à partir de l'âge annoncé sur l'acte de décès, mais ce dernier semble surévalué (naissance des derniers enfants trop tardive)

Arbre : les enfants de Louis Combrisson et de Marie Fayet

mardi 19 juillet 2011

Ascendance d'Antoinette Bouhet

Les ascendants d'Antoinette Bouhet présentés dans cet article :

Antoinette Bouhet dite Chillot (1751-1811)
Gilbert Bouhet dit Chillot (1711-1788), vigneron
Antoine Bouhet (?-?), vigneron

Le nom subit de fréquents changements orthographiques : Bouhet, Bouet, Boüet, Bois...


Antoinette Bouhet est la fille de Gilbert Bouhet et de Jeanne Coulon. Elle est née à Étroussat le 16 mars 1751. À l’âge de 24 ans,  elle épouse, Blaise Crochet un vigneron originaire de Bellenaves et veuf depuis peu. Ils s’installent à Bellenaves, puis semblent avoir déménagé à Ussel, puis à Colombier où Blaise est employé dans les fermes de la Brigade située dans ce bourg. Ils reviennent à Bellenaves vers 1788. Au cours de cette période, ils ont au moins six enfants.
Elle est décédée le 12 avril 1811 à Brêne, un hameau de Bellenaves, à l’âge de 60 ans.

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Gilbert Bouhet est né le 3 juin 1711 à Étroussat. Il est le fils d’Antoine Bouhet et de Françoise Banassat. À 22 ans, il épouse Antoinette Roux à Étroussat. Comme son père, il s’installe alors comme vigneron sur cette paroisse. Plusieurs enfants naissent de cette première union. Au printemps 1750, Gilbert perd successivement une fille âgée de deux jours et sa femme Antoinette. Comme souvent à cette époque le remariage ne tarde pas, et il épouse en seconde noce Jeanne Coulon au mois de juin de cette même année. Gilbert ne semble pas avoir changé de lieu d’habitation. Les actes ne mentionnent un lieu-dit qu’à partir de 1763. Il est alors vigneron aux « Pacots ». Sans que cela soit systématique, un surnom est parfois ajouté à son patronyme qui devient « Bouhet dit Chilot ».
 Il est décédé à Cueilhat (Eroussat) le 21 décembre 1788, à l'âge de 77 ans. 





 
Arbre : Les enfants de Gilbert Bouhet
Concernant Pierre Bouhet (°1767), il est possible que ses deux premières épouses ne soient qu'une seule et même personne (Jeanne Vergne ayant conservé le patronyme de Perrein à la suite d'un premier mariage). Dans tous les cas, le second mariage n'a pu être retrouvé. Sa dernière épouse Marie Dionnet est décédée chez son gendre à la Ferté Hauterive le 7 juillet 1750.

 

lundi 18 juillet 2011

Ascendance de Marie et de Madeleine Deboudard

Les ascendants de Marie et de Madeleine Deboudard présentés dans cet article : Marie Deboudard (v.1778-1837) / Madeleine Deboudard (1790-1829) Gilbert Deboudard (v.1750-1793), propriétaire Antoine Deboudard (?-?) 

 

Marie Deboudard est née vers 1778, vraisemblablement à Durmignat. Elle est la fille de Gilbert Déboudard et de Jeanne Jobert. En 1805, elle a épousé Jean Berthon, un sabotier de Durmignat avec lequel elle s’est installée au village des Fourches. Ils ont eu au moins cinq enfants.
Elle est décédée aux Fourches en 1837, à l’âge d’environ 63 ans. 
 
Madeleine Déboudard est née le 8 janvier 1790 à Durmignat. Soeur de Marie (ci-dessus), elle est la fille de Gilbert Déboudard et de Jeanne Jobert. A 25 ans, elle épouse Christophe Crochet, un cultivateur de Bellenaves. Elle s’installe avec lui dans cette dernière commune, au lieu de Brêne. Ils y ont six enfants entre 1816 et 1826.
Elle est décédée à Brêne le 14 juillet 1829, à l’âge de 39 ans.
 

Arbre : Un fils (Louis Crochet) et une fille (Catherine Berthon) de Marie et de Madeleine se sont mariés. Ils étaient donc cousins germains et partageaient deux de leurs grands-parents.

 

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Gilbert Deboudard est né vers 1750. Il est le fils d’Antoine Deboudard et de Marie Peinet. On sait qu’il a epousé Jeanne Jobert à Durmignat en 1777, et qu’ils ont eu ensemble par la suite au moins trois filles (mais vraisemblablement davantage) dans cette paroisse. Gilbert avait le statut de propriétaire.

Il est décédé à l'âge d'environ 43 ans quelques jours après son épouse en janvier 1793, au hameau des Fourches. 
 

 
 Arbre : les enfants de Gilbert Deboudard et de Jeanne Jobert. Il manque probablement plusieurs enfants.

dimanche 17 juillet 2011

Ascendance de Catherine Berthon

Les ascendants de Catherine Berthon présentés dans cet article :

 Catherine Berthon (1816-1879) 

Jean Berthon (1779-1853), sabotier, journalier

Antoine Berthon (1752-1834), métayer, sabotier, propriétaire

 le  nom est aussi écrit Barthoux en fonction des rédacteurs des registres.
 
Catherine Berthon est née le 30 janvier 1816 au village des Fourches à Durmignat. Elle est la fille de Jean Berthon et de Marie Deboudard. À l’âge de 22 ans, elle épouse Louis Crochet (son cousin germain), avec qui elle part vivre à Bellenaves, au hameau de Brêne. Ils ont eu au moins cinq enfants entre 1839 et 1850.
Elle est décédée à Bellenaves en 1879, à l’âge de 63 ans
 
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Jean Berthon est né le 28 février 1779 à Durmignat. Il est le fils d'Antoine Berthon et de Suzanne Laurent. A 25 ans, il épouse Marie Déboudard à Echassières avec laquelle il s'installe comme sabotier (1) au village des Fourches à Durmignat. Il y ont au moins cinq enfants. Après le décès de Marie, il devient sabotier au bois de Pigoil à Youx où il rejoint sa fille et son gendre, sabotier comme lui. Il y épouse en seconde noce Marie Auléry à l'âge de 62 ans. Après le décès de cette dernière en 1847, il semble être revenu au village des Fourches.
Il y est décédé à l'âge de 74 ans. 

(1) entre 1813 et son départ pour Youx, les actes indiquent alternativement deux professions : journalier et sabotier
  
 

Arbre : les enfants de Jean Berthon et Marie Deboudard
 

 

Signature de Jean Berthon (AD63 en ligne, Durmignat, 6E 140/7, p.80)

vendredi 24 juin 2011

Ascendance de Marie Bigay (2e branche)

Les ascendants de Marie Bigay présentés dans cet article :

Marie Bigay (1756-?)
Jean Bigay (?-?)

Marie Bigay est née le 4 avril 1756 à Lachaux. Elle est la fille de Jean Bigay et de Claudine Morel. À 19 ans, elle épouse Mathieu Bigay, un tailleur d’habits avec lequel elle s’installe dans le bourg de Lachaux. Il ont eu au moins deux fils jusqu’en 1781. Après cette date, on perd un peu leur trace. On sait toutefois que Marie est témoin pour le second mariage de son fils Jean en 1808, à Lachaux.

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Jean Bigay a épousé Claudine Morel à Lachaux en 1747. Pour cette période, la rédaction des actes par le curé de Lachaux est réduite à son plus strict minimum : ni les âges, ni les parents des époux ne sont indiqués, ce qui rend difficile (voire impossible avce les simples ressources de l'état civil) la recherche d'une ascendance. Jean et Claudine ont eu de nombreux enfants (voir arbre ci-dessous). A partir des années 1770, la mention du village où ont lieu les naissance apparaît : il s'agit du village Murat.


Arbre : les enfants de Jean Bigay et Claudine Morel
Les données figurant sur cet arbre restent à consolider :
- En 1755, le registre du greffe mentionne la naissance de François Bigay, fils de Jean Bigay. Il pourrait s'agir d'un enfant supplémentaire, mais il manque le nom de la mère pour le confirmer.
- Les registres du greffe sont lacunaires entre 1760 et 1770. Il y a vraisemblablement eu des naissances dans cet intervalle.
- La dernière naissance paraît un peu tardive (1771), mais on doit pouvoir l'attribuer à ce couple qui a dû se marier assez jeune pour avoir des enfants sur une période de plus de vingt ans.

jeudi 5 mai 2011

La classe 21 à Bransat


Cette première photographie a été prise par un tonnelier de Bransat (Félix ?) qui était parmi les premier à posséder un appareil photographique dans le village. Elle a vraisemblablement été prise entre 1910 et 1920. On peut y voir quelques jeunes de la classe 1921 ainsi que d'autres habitants du village plus âgés.


Les personnes identifiées :
En haut, de gauche à droite : ? ; ? ; ? ; Masboeuf (vigneron) ; Fradier (vigneron) ; Marcel Laloupe (maçon)
En bas, de gauche à droite : Maxime Laloupe (maçon) ; Marcel Thuizat (cafetier) ; ? ; Georges Pascal (vigneron)


La seconde photographie représente la classe 1921 (c'est-à-dire les jeunes du village nés en 1901) autour du maire de Bransat


Les personnes identifiées :
Debout, de gauche à droite : Henry Grosbost (vigneron) ; ? ; ? ; ? ; Octave Dupuy (boulanger) ; Martial Grosbost (entrepreneur en battage) ; Maxime Laloupe (maçon) ; Marcel Thuizat (cafetier) ; Magnière
Assis, de gauche à droite : ? ; ? ; le maire de Bransat ; Edmond Bay (facteur)

Ascendance de Marie Bigay

Les ascendants de Marie Bigay présentés dans cet article :

Marie Bigay (1809-1874)
Jean Bigay (1772-1854 ), tailleur d'habits
Mathieu Bigay (v.1738-?), tailleur d'habits

Marie Bigay est née le 14 juillet 1809 au bourg de Lachaux. Elle est la fille de Jean Bigay et de Denise Couperier. A 25 ans, elle épouse Claude Fayet, un coutelier résidant comme elle dans le bourg de Lachaux. Ils ont eu ensemble sept enfants entre 1836 et 1853.

Elle est décédée au bourg de Lachaux à l’âge de 64 ans.

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Jean Bigay est né le 2 février 1777 au bourg de Lachaux. Il est le fils de Mathieu Bigay et de Marie Bigay. À 23 ans, il épouse Jeanne Manilère, la fille d’un tailleur du village Gagaud. Ils s’installent au bourg de Lachaux où ils ont un enfant, Gilbert. Jeanne meurt l’année qui suit cette naissance. Cinq ans plus tard, Jean épouse en seconde noce Denise Couperier, la fille d’un charpentier originaire de Ferrières-sur-Sichon. Ils ont ensemble au moins six enfants (seulement des filles, dont cinq reçoivent le prénom de Marie !). Jean est le plus souvent qualifié de tailleur d’habits sur les actes (quelques mentions –rares- le qualifient de cultivateur). C’est une profession qu'il a hérité de son père et qu’il a à son tour transmise à son premier fils Gilbert et à certaines de ses filles devenues couturières. Il est décédé au bourg de Lachaux à l’âge de 77 ans




Arbre : les enfants de Jean Bigay (1777-1854), tailleur d'habits au bourg de Lachaux.

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Mathieu Bigay était tailleur d'habits au bourg de Lachaux dans le courant du dix-huitième siècle. Il a eu au moins deux épouses : Marie Nesli et Marie Bigay.

mardi 3 mai 2011

Ascendance de Blaisias Cartailler


Ce nom est orthographié Cartallier ou Cartailler et les deux formes sont souvent confondues. La seconde forme, qui a été retenue ici, même si elle n'est pas la plus féquente dans les actes, corespond à l'orthographe actuelle du village Cartailler à Lachaux.

Les ascendants de Blaisias Cartailler présentés dans cet article :
Blaisias Cartailler (1808-1845)
Mari Cartailler (v.1766-1833), cultivateur, tisserand ?
Gilbert Cartailler (?-?)

Blaisias Cartailler est née le 1er février 1808 au village Murat à Lachaux. Elle est la fille de Mari Cartailler et d’Anna Gironde. A 28 ans, elle a épousé Amable Constant avec qui elle s’est installée dans son village natal. Ils y ont eu au moins trois enfants. Elle est décédée seulement trois ans après la naissance de sa dernière fille à l’âge de 37 ans.

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Mari Cartailler est né le 24 août 1764. Il est le fils de Gilbert Cartailler et de Bonnette Arbaud. À 36 ans, il épouse Anna Gironde et s’installe avec elle au village Murat. La profession indiquée sur les actes de naissance de ses trois derniers enfants varie dans des proportions assez inhabituelles. En 1813 il est qualifié de tisserand, en 1818, il est « cultivateur propriétaire » et l’année suivante il n’est plus que journalier. Quoi qu’il en soit, Mari et Annette ont eu moins sept enfants au village Murat où ils semblent être restés domiciliés toute leur vie.

Il est décédé le 10 novembre 1833, à l’âge de 69 ans.




Arbre : les enfants de Mari Cartailler (1764-1833) et d'Anna Gironde

vendredi 29 avril 2011

Ascendance d'Anne Contat

Les ascendants d'Anne Contat présentés dans cet article :

Anne Contat (v.1668-1753)
Rémy Contat (?-1718)

Anne Contat est née vers 1668. elle est la fille de Rémy Contat et de Marie Petit. Le 24 novembre 1693, elle a épousé Jean Fort à Ménil-la-Horgne. Les époux ont eu au moins huit enfants dans cette paroisse. Le dernier d’entre eux, joseph, a quitté la Lorraine pour travailler comme menuisier au service de la comtesse de Busset dans le Bourbonnais.
Elle est décédée à Ménil-la-Horgne le 10 février 1753, à l’âge d’environ 85 ans.

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Rémy Contat a vécu avec son épouse Marie Petit dans les environ de Ménil-La-Horgne jusqu’au début du XVIIIe siècle. La seule date connue est celle de son décès en 1718. On ignore aussi sa profession. Trois ou quatre de leurs enfants se sont mariés dans les environs entre 1693 et 1706.


Arbre : les enfants de Rémy Contat (?-1718) et de Marie Petit (?-1719)
Les deux Barbe Contat pouraient n'être qu'une seule et même personne, mais rien de permet de le confirmer (ni de l'infirmer) dans l'acte de mariage avec Martin Tisserant.

vendredi 4 mars 2011

Le bourg de Lachaux en peinture

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Adrien Morand, menuisier de profession, aimait peindre son village natal.








Ce second tableau pourrait aussi avoir été effectué par Adrien, mais la signature est un peu différente. On semble lire un "C" (comme Clément, son frère ? )








lundi 28 février 2011

Ascendance de Marie Depresles

Les ascendants patronymiques de Marie Depresles :

Marie Depresles (1795-1850)
Pierre Depresles (1767-1813), laboureur, métayer
Gilbert Depresles (v.1723-1795), laboureur

Marie Depresles est née au Theil le 2 juin 1795. Elle est la fille de Pierre Depresles et de Marie Juniet. À 23 ans, elle épouse Antoine Bougarel, un journalier de Laféline. Ils s’installent sur cette commune (Galandière, puis Montrousset), où ils ont cinq enfants. Ils quittent ensuite Laféline pour Treban. Dans les années 1840, ils rejoignent leur premier fils, Pierre, à Cressanges puis à Rocles.
Elle décède à Rocles le 1 mai 1850, à l’âge de 54 ans


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Pierre Depresles est né le 15 mars 1767 au Theil. Il est le fils de Gilberte Depresles et d’Elisabeth Ribier. En 1792, il épouse Marie Juniet à Laféline. Ils s’installent dans un premier temps comme laboureurs métayers au domaine des Claudis à Laféline, où se trouvait déjà Jean Depresles, le frère de Pierre. A peine deux ans plus tard, ils reviennent s’installer au Theil. Ils semblent avoir ensuite quitté cette commune pour celle de Verneuil.
Il est décédé à Verneuil le 18 mars 1813, à l’âge de 46 ans.


Arbre : les enfants de Pierre Depresles (1767-1813) et de Marie Juniet.


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Gilbert Depresles est né vers 1723. À partir de la fin des années 1750 (et peut-être même avant), il est laboureur au Theil avec son épouse Elisabeth Ribier. Ils ont eu au total 9 enfants.
Il est décédé au Theil en 1795, à l’âge d’environ 72 ans.


Arbre : les enfants de Gilbert Depresles (v.1723-1795) et Elisabeth Ribier.
Tous les fils de Gilbert Depresles sont devenus laboureurs (parfois aussi désignés comme "colons" ou "métayers") sur les villages alentours du Theil, en particulier à Laféline, Fleuriel ou Verneuil.
Les dates de naissances des deux soeurs Marie (° vers 1757 ? et ° 1759) pourraient bien être inversées. Les mentions sur les actes consultés pour réaliser cet arbre ne permettent pas de trancher cette question pour l'instant.

dimanche 20 février 2011

Ascendance de Gilberte Petitet

Les ascendants de Gilberte Petitet présentés dans cet article :
Gilberte Petitet (1784-1828)
Jacques Petitet (1755-?), laboureur, journalier
Louis Petitet (1725-1782), laboureur
Jacques Petitet (v. 1700-1754), laboureur
Antoine Petitet (?-1707 ? ), fermier
Gabriel Petitet (?-?)


Gilberte Petitet est née le 3 février 1784 à Bourbon-l’Archambault, vraisemblablement au domaine du Creux. Elle est la fille de Jacques Petitet et de Marie Ville. À 29 ans, elle épouse Jacques Bayet, un cultivateur déjà deux fois veuf et de plus de dix ans son aîné. Elle s’installe avec lui à Vieure, puis à Buxières-la-Grue, où ils ont eu au moins quatre enfants.
Elle est décédée aux Tourreaux (Buxières) à l’âge de 44 ans.

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Jacques Petitet est né le 10 septembre 1755 à Noyant. Il est le fils de Louis Petitet et de Marie Clément. Le 27 juin 1780, il est laboureur au Creux (Bourbon-L’Archambault), sur le même domaine que son père, lorsqu’il épouse Marie Ville. Le même jour, son frère Jean épouse Anne Burlaud, une autre jeune femme de Bourbon. Les premiers enfants naissent au Creux à Bourbon, mais quelques années plus tard toute la famille s’installe à Saint-Plaisir. Les trois frères Jacques, Jean et Claude sont laboureurs sur le même domaine de Lavaroux pendant quelques années. Jacques semble quitter ce lieu après le décès de sa première épouse. En 1801, il se remarie avec Anne Giraud et s’installe au Lavet, un autre domaine de Saint-Plaisir. Ils ont ensemble deux enfants. Marie Giraud décède quelques jours après la naissance du second d’entre eux. Il quitte ensuite Saint-Plaisir pour épouser Anne Bourdin, la belle-soeur de sa soeur Gilberte. Ce troisième mariage à lieu à Château-sur-Allier et les époux s'installent au domaine du Bazin sur la commune voisine du Veurdre. On ignore s'il y a eu des enfants issus de ce mariage. On perd ensuite leur trace.
Jacques est décédé avant 1828.




Arbre : les enfants de Jacques Petitet (1755-?). Il manque probablement des naissances en ce qui concerne le premier mariage et peut-être aussi en ce qui concerne le troisième.

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Louis Petitet est né le 26 février 1725 à Souvigny. Il est le fils de Jacques Petitet et d’Anne Thomas. A l'âge de 20 ans, il épouse Marie Guinchet à Souvigny. Ils s'installent comme métayer au domaine de la Verlotière, mais cette union se termine dans des conditions dramatique par le décès de Marie et de leur fille unique âgée de quelques semaine en septembre 1749. Il épouse en seconde noce Marie Clément avec laquelle il s’installe à Noyant. Ils ont eu au moins cinq enfants dans cette paroisse avant de déménager pour Autry-Issard vers 1760 ; Marie y décède le 11 juin 1764. Louis se remarie avec Jeanne Hugonin l’année suivante. On sait qu’il a ensuite été laboureur à Autry et à Bourbon-L’Archambault. Il s’est peut-être remarié en quatrième noce avec Jeanne Dabrier.
Il est probablement décédé le 3 mars 1782 au domaine du Creux à Bourbon-l’Archambault



Arbre : les enfants de Louis Petitet (1725-1782)

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Jacques Petitet est né vers 1700. Il est le fils d’Antoine Petitet et de Marie Damerot. À l’âge d’environ 22 ans, il épouse Anne Thomas en l’église Saint-Marc de Souvigny. Il s’agit même d’un double mariage puisque le même jour son frère Jean épouse une sœur d’Anne. Ils s’installent comme laboureur à Souvigny. Le lieu n’est pas toujours précisé sur les actes de naissance des enfants : en 1726, ils sont aux Peilleraux et à partir de 1734, au plus tard, ils semblent avoir déménagé pour la Verlotière. Jacques et Anne ont eu au total onze enfants à Souvigny. À la fin de leur vie, ils semblent avoir rejoint certains d’entre eux dans la paroisse voisine de Noyant.
Il est décédé à Noyant à l’âge d’environ 54 ans.



Arbre : les enfants de Jacques Petitet et Anne Thomas


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Antoine Petitet est le fils de Gabriel Petitet et de Jeanne Roi. Le 12 janvier 1684 il épouse Marie Damerot à Noyant. Plusieurs de leurs enfants naissent sur cette paroisse au cours des années 1690. Un seul acte (1695) porte une mention de profession et Antoine y est qualifié de fermier.
Son acte de décès pourrait être celui « d’Antoine Petitet » décédé à Souvigny en 1707 mais le texte est en fait très laconique (pas de mention d’épouse ni d’autres membres de sa famille) et l’âge mentionné (80 ans) est assez peu cohérent avec les dates de naissance de ses derniers enfants (soit l’âge est faux, soit il s’agit de l’acte d’un homonyme)



Arbre : les enfants de d'Antoine Petitet (?-1707 ? )
Les deux Marie pourraient n'être qu'une seule et même personne.
Un des deux Jean est né en 1696 à Noyant et décédé en 1760 à Souvigny (vraisemblablement celui qui a épousé Marie Thomas)